Test Lumix DMC-GH2

Pas mal ce GH2 ! Certainement mieux que le GH1... Ecran désormais tactile, capteur qui évolue de 12 Mp à 18 Mp (en réalité un 16 Mp pour s'adapter aux formats "allongés" 16:9 et 3:2), nouvelles optiques micro Fourthirds qui apparaissent sur le marché mais surtout des modes vidéo encore améliorés (du Full HD en 24 Mbit/s, et un mode 24p) et un capteur à 3 coeurs avec un système de détection de contraste qui réagit en gros deux fois plus vite que son prédécesseur (120 fois par seconde au lieu de 60 fois). Pas besoin d'avoir fait Polytechnique pour deviner qu'il en résulte une amélioration certaine de l'Autofocus entre autres chose.

Attention, notre test est principalement axé sur les capacités vidéo du Lumix GH2, n'y cherchez pas une expertise photo ni un test approfondi des fonctionnalités photo, d'autres sites le font très bien. On pourra notamment se référer au test de notre confrère Focus numérique ou à ceux des magazines papier Chasseur d'images et Réponses Photo qui ont consacré chacun un test photo à ces produits.

Le Lumix GH2, appareil dit "hybride", ressemble d'assez près au GH1. Tout comme son aîné, le GH2 est parfaitement conçu pour la prise de vues vidéo avec les trois contraintes primordiales affectant la vidéo que sont l'AF, l'optique et le son. Les objectifs sont optimisés pour la vidéo, avec asservissement de la mise au point et de l'ouverture.

L'Autofocus est spécialement étudié pour être réactif et ne pas gêner l'enregistrement. Panasonic reprend son bouton dédié à la vidéo, mais il en change l'emplacement, ce qui est contestable.

On peut désormais enregistrer des photos en mode vidéo, comme pour tout camescope.

Le GH2 est un reflex dit compact. Cette compacité est obtenue grâce à l'adoption d'un "nouveau" capteur de 18 Mp de type micro 4/3 (Micro Four Thirds, développé conjointement par Olympus et Panasonic) qui revendique notamment une bonne réduction du bruit. Il peut enregistrer en 4:3, 3:2, 16:9 et même en 1:1. Ici, pas de miroir mais un capteur électronique Live MOS un peu comme en vidéo. Le GH2 et livré en kit avec un 14-140 mm (multipliez par 2 pour l'équivalent 24x36). L'absence de zoom reste (pour les amateurs de vidéo) le talon d'Achille de cet appareil. Mais a t-on vraiment besoin d'utiliser le zooming en vidéo ? La question reste ouverte sachant que les professionnels de la vidéo zooment pas ou très peu.

Le GH2 offre à présent de multiples modes d'enregistrement en Full HD ou 720p, en 50i ou 24p. De plus, les débits proposés vont de 13 à 24 Mbit/s selon les modes. Il dispose même de vitesses accélérées mais l'exploitation est limitée à quelques secondes.

Le Lumix GH2 est bien étendu doté d'un dispositif anti-poussières à ultrasons qui nous a paru convaincant mais seule une utilisation régulière du GH2 peut affirmer l'efficacité réelle de l'anti-poussières à long terme.

Le GH2 est aussi doté d'un système de reconnaissance des visages. En revanche, il est dépourvu de télécommande filaire qui reste optionnelle (référence : DMW-RSL1). Dommage.

Pratiquement toutes les fonctionnalités photo ou presque profitent au mode vidéo. Ainsi, l'enregistrement de films est possible en mode P A S M ainsi que dans le mode "Symbole caméra M".

L'enregistrement est stocké sur carte SD ou SDHC ou maintenant SDXC (32 ou 64 Go), Une carte de 16 Go permet d'enregistrer entre 1H32 et 2H43 de vidéo Full HD selon le mode choisi. Une carte de 64 Go enregistre entre 6H13 et 11H01 de vidéo Full HD.

Version testée : boîtier Sample008 et objectif 14-140 mm H-VS014140.

Selon qu'on est issu du monde de la vidéo ou de la photo, on peut estimer que le nombre d'objectifs proposés avec le GH2 est largement suffisant ou plutôt restreint ! Pour rappel, depuis le GH1, Panasonic propose 3 objectifs micro 4/3 : un x10 14-140 mm f/4.0-5.8 (équivalent 28-280 mm, coefficient x2) distance minimale 50 cm. C'est l'objectif qui pare au plus grand nombre de situations, il est d'ailleurs souvent proposé en kit (pour 1500 euros). D'autre part, un 7-14 mm f/4.0 (équivalent 14-28 mm) à 1300 euros, et un 45-200 mm (équivalent 90-400 mm) à 330 euros. On trouve depuis lors un 14-42 mm (équivalent 28-84 mm) commercialisé en kit pour 1000 euros sous la référence DMC-GH2K.

On recense aussi un 100-300 mm f/4-5,6 (équivalent 200-600 mm) à 600 euros (un peu cher) et - pour frimer - le 1er objectif 3D, un 12,5 mm à f/12 (équivalent 65 mm) à 250 euros. Bien sûr, ce dernier est très peu lumineux et ressemble fort à un super gadget. Pourquoi proposer une optique aussi peu crédible sur un appareil "sérieux" ? Mystère...

On pourra enfin se tourner du côté d'Olympus (logique car la monture "four thirds" est brevetée par Panasonic et Olympus) avec son objectif pancake Zuiko très compact micro 4/3 de 17 mm (poids : 71 grammes seulement !) ou encore l'objectif Olympus 14-42 mm f/3,5-5,6 doté d'un zoom 3x.

Notez qu'on peut fixer de nombreux autres objectifs FourThirds (chez Minolta, Nikon...), objectifs Leica D inclus, mais vous devrez acquérir l'adaptateur optionnel Panasonic DMW-MA1 et accepter la perte des automatismes.

Les optiques sont faciles à monter / démonter et le 14-140 mm que nous avons testé, malgré son poids certain (qui peut être un handicap), ne fait pas trop "piquer du nez" le Lumix GH2. Cette optique subit très peu d'aberrations ou de flous sur les bords comme on rencontre avec les compléments optiques en vidéo (avec lesquels on ne peut pas toujours zoomer, il convient de le rappeler).

Même s'il ne remplit pas du tout le même usage, le 14-42 mm proposé également en kit comme le 14-140 mm, s'avère bien plus compact et léger.

D'autre part, dans le Menu du GH2, plusieurs "modes" de stabilisation" sont disponibles (mode 1, mode 2, mode 3) mais retenez que pour la vidéo, seul le mode 1 - correspondant à une compensation permanente du bougé - est disponible, même si vous sélectionnez un autre mode. En fait, le mode 2 correspond respectivement à une compensation des tremblements si on appuie sur le déclencheur et Panasonic définit le mode 3 comme une correction des "vacillements" qui sont alors "compensés sur l'axe vertical".

Il est agréable d'exploiter une vraie optique grand-angle (ou Télé) en bénéficiant d'un angle de champ qui démarre au 28 mm (en équivalent 24x36) et qui grimpe à 280 mm, offrant une plage confortable de type "transstandard". Cela dit, par comparaison, au moment de la sortie du GH1 en Juin 2009, les camescopes pêchaient encore un peu par une focale grand-angle insuffisante, mais depuis 2010, Panasonic comme Sony proposent des modèles avec une position grand-angulaire de plus en plus confortable (30 mm puis 28 mm). Et la cuvée 2011 s'annonce comme encore meilleure avec l'annonce d'un 26,3 mm chez Sony ! Mieux que le Lumix GH2... Du coup, le GH2 ne peut plus faire de la plage optique de son 14-140 mm un argument de vente totalement discriminant à lui seul. Il peut en revanche revendiquer sa gamme d'objectifs.

Le système de visée repose sur la détection oculaire, c'est ingénieux car lorsque vous approchez l'oeil (ou si vous portez des lunettes), le viseur s'allume alors que l'écran s'éteint et réciproquement, lorsque vous éloignez votre oeil. Un dispositif toujours inconnu à ma connaissance sur les camescopes ! Un dispositif débrayable dans le Menu (CHANG LVF/LCD puis CHANG Auto sur Oui).

AVCHD oblige, le rendu sonore du son Dolby Digital du Lumix GH2 est plutôt très bon comme d'ailleurs sur le prédécesseur, le GH1. On retrouve aussi le micro stéréo situé sur le dessus de l'appareil (il n'a pas bougé de place). Par ailleurs, on peut fixer sur la griffe (comme pour le Canon 5D Mark II) un micro stéréo optionnel Panasonic DMW-MS1 qui prend le dessus dans ce cas sur le micro interne (pas de "mix" possible). La griffe ne répond pas à un procédé "Active". A noter qu'on peut afficher en bas à gauche de l'écran / viseur le niveau du Micro pour contrôle, ou désactiver cet affichage s'il vous gêne.

L'appareil est plutôt silencieux, un petit tour de force car un Autofocus génère des bruits, surtout quand c'est véloce ! Deux phénomènes subsistent : la manipulation de la bague des focales est audible, son maniement est donc à éviter en cours de prise de vues, à moins de supporter ce bruit, ou d'avoir prévu un remplacement de la bande son. D'autre part, la molette avant, située à l'arrière, s'entend si on l'actionne en cours d'enregistrement. Cette molette est celle qui permet de modifier l'exposition du sujet en mode Manuel.

On note aussi sur le GH2 le même défaut que sur le GH1. Un défaut subtile mais bien présent : si l'on assemble les fichiers entre eux sur la piste de montage d'un logiciel, on entend distinctement une très brève coupure de son au début de chaque scène. Vérification faite sur le graphique de la piste audio (ci-dessus), il manque bien un signal sonore au début de chaque plan. Nous avons vérifié que le silence est présent sur les 3 à 6 premières images selon les scènes. Pas suffisamment long pour être immédiatement perceptible mais assez présent pour être entendu par toute personne qui pratique le montage en utilisant le son des rushes ! A l'écoute, le défaut se traduit par des "sautes" sonores désagréables. Il s'agit peut-être d'un défaut du compresseur qui acquiert avec retard le son sur l'image. Panasonic a été mis au courant de cette anomalie qui affectait déjà le GH1...

Notez aussi qu'un filtre coupe-vent à quatre positions a été instauré depuis le GH1. On vous recommande d'utiliser ce filtre seulement si vous filmez par très grand vent car il modifie l'intelligibilité des sons en coupant une partie des basses fréquences. Surtout, n'oubliez pas de le replacer sur "Non" quand vous n'en avez plus l'usage.

A noter que dès qu'on passe en enregistrement vidéo, le " bip" du déclenchement photo se désactive de lui-même pour éviter d'être entendu.

On retrouve la prise Micro (en sus de celle sur la griffe) qui est également intégrée et sert aussi de prise de télécommande. En revanche toujours pas de prise casque, mais que craint donc Panasonic au juste ?!

Le boîtier du Lumix GH2 pèse 394 grammes avec batterie, c'est moins qu'avec le GH1. Du coup, les 460 grammes de l'optique 14-140 mm pèsent plus lourd, soit 854 grammes. C'est plus qu'avec un camescope !Compensation, une meilleure stabilité est obtenue avec l'oeil collé au viseur.

On peut maintenir le GH2 en saisissant le grip anti-dérapant sur le côté. Une bandoulière est fournie si vous craignez de lâcher le boîtier.

Le bouton d'enregistrement vidéo a troqué sa présence sur la face arrière (il tombait pourtant bien sous le pouce droit) à un emplacement au-dessus du boîtier, près du déclencheur photo. On est assez sceptique sur ce positionnement car au cours d'une action fébrile, la confusion entre l bouton Photo et Vidéo est assez fréquente. Personnellement, j'ai raté certaines scènes à cause de cette proximité. A noter un léger retard sur le déclenchement.

Côté énergie, l'autonomie batterie est toujours aussi confortable avec la batterie fournie de 1200 mAh puisqu'elle a gagné 10 minutes de plus à 160 minutes (ou 320 images photos) en mode écran, avec l'objectif 14-140 mm monté sur le boîtier. C'est plus qu'avec un camescope qui oscille entre 50 et 75 minutes. Appréciable ! Si besoin, une batterie optionnelle est proposée sous la référence Panasonic DMW-BLB13E. Quant au temps de charge, il est de 155 minutes. Le chargeur est séparé, ce qui est habituel chez Panasonic, même avec ses camescopes. La seule impossibilité est de ne pouvoir alimenter le GH2 sur secteur tandis qu'on recharge une batterie simultanément. Attention, l'adaptateur secteur Panasonic DMW-AC8E n'est pas fourni, il est en option au prix fort de 50 euros ! C'est très abusif.

Le temps restant d'enregistrement s'égrène en bas à droite de l'écran. C'est bien vu car c'est une fonction cruellement absente sur les camescopes !

On bénéficie - mais pour combien de temps encore ? - d'une certaine discrétion d'un tel APN par rapport au camescope. Les gens croient que vous les photographiez, ils sont juste surpris que vous y passiez tant de temps ! :-)

Piqué de l'image, profondeur de champ réduite, rendu "photo", rendu "cinéma", le GH2 déploie quelques charmes bien à lui. La balance des blancs réagit bien, à défaut les différents préréglages remplissent leur rôle.

Sur le DMC-GH2, l'AVCHD est disponible dans de très nombreux modes (tous en VBR), si nombreux d'ailleurs qu'on en perd un peu son latin ! Alors tentons d'y voir clair. Le GH2 enregistre en Full HD ou en 720p mais c'est en Full HD qu'il offre le plus grand choix. Comme sur le GH1, on trouve un enregistrement en 50i (25p en sortie de capteur) pour lequel 2 déclinaisons sont proposées en 17 ou 13 Mbps. Ces modes FSH et FH, sont excellents. Il existe toutefois une différence entre les 2 enregistrements 50i des GH1 et GH2, le second répondant réellement à un signal entrelacé de 50 /images/seconde et non 25 doublé (interpolé) comme sur le GH1.

L'enregistrement AVCHD est aussi proposé en 50p, en progressif donc, aux mêmes débits. mais en 720p, soit 1280 x 720 pixels. Une dimension qui peut suffire pour bien des usages parfois.

En positionnant la molette sur le symbole "Caméra M", une 3e alternative assez intéressante sur le papier s'offre à vous : celle d'enregistrer en 24p (p = Progressif), avec un débit de 24 Mbit/s ou 17 Mbit/s. On est toujours en AVCHD bien sûr. Le débit de 24 Mbit/s, nouveauté du GH2, correspond à la fonctionnalité "Cinéma 24i/s". A défaut, c'est du 17 Mbit/s et c'est ce que Panasonic nomme "Mode vidéo variable" en référence au fait que le 17 Mbit/s est un débit moyen alors que le 24 Mbit/s et un débit maxi. Enfin (on espère que vous n'êtes pas déjà tout embrouillés !), sachez qu'il existe aussi un mode vidéo dit "Manuel" avec réglage possible de l'ouverture et de la vitesse d'obturation.

Globalement, on aurait apprécié que Panasonic détaille un peu son mode Cinéma 24 i/s à la place de la phrase assez incompréhensible qu'il a précisée et qui est la suivante : Le Cinéma 24 i/s "enregistre un film avec des images différées comme au cinéma". Comprenne qui voudra... Le 24i procure une image cinéma indéniable mais le mode Entrelacé FSH à 50i est déjà tellement bon que nous ne sommes pas pleinement convaincus par ce 24i, d'autant qu'en présence de mouvements, notamment panoramiques, les effets de saccades sont assez présents.

Enfin, on dispose d'un mode mjpeg ("vidéo animée"), moins intéressant dont la fréquence est à 30 /images/seconde et ce mode ne délivre au maximum que du 720p.

Retenez qu'on peut mélanger plusieurs qualités d'enregistrement sur une même carte mais selon le logiciel de montage utilisé, les séquences pourront devenir difficiles à distinguer, la priorité étant parfois donnée au mode dans lequel le 1er clip a été enregistré.

Précisons que Panasonic préconise des cartes SD Speed Class 4 ou supérieurs. Des cartes Class 4 suffisent car le débit minimal d'écriture de ces cartes est de 4 Mo/s à mettre en perspective du flux AVCHD qui culmine à 3 Mo/s. Les Class 6 sont surtout utiles en Photo pour le mode Rafale.

La qualité d'image est globalement superbe à bien des égards, et le GH2 a comblé les lacunes du GH1, sur les mouvements rapides, même avec le mode 17 Mbps, sans pousser au 24 Mbit/s. Un détail qui va ravir les vidéastes experts.

Des vues fixes peuvent s'enregistrer en mode vidéo (simultanément donc). Deux choix sont d'ailleurs proposés : soit Priorités films (2 Mp, soit 1920 x 1080 pixels), soit Priorités images fixes. Dans ce dernier cas, les images sont alors enregistrées avec la taille et la qualité définies dans le Menu. Par exemple, on peut capturer pendant l'enregistrement des vues fixes en 14 Mp (4976 x 2800 pixels).

Les automatismes et plus spécifiquement, la mise au point, ont été particulièrement soignés sur ce modèle. C'est assez réussi car l'Autofocus (qui repose sur la détection de contrastes) existe en vidéo (contrairement à d'autres APN reflex) et réagit plutôt très correctement. Contrairement à la prise de vues photographique, un compromis a été trouvé pour que sa vitesse soit un peu réduite en vidéo pour offrir un effet de mise au point progressif, et dans le même temps, pour que sa réactivité soit plus grande que sur le GH1. Le fait est, l'Autofocus du GH2 est excellent ! Seul déboire (que nous a fait remarquer un internaute attentif), Panasonic a "oublié" le focus tracking, c'est-à-dire la faculté de suivre l'Autofocus. Pourtant le modèle de démonstration possédait ladite fonction. A n'en pas douter, une mise à jour du Firmware devrait réparer cet oubli, sans quoi le fabricant risquerait un soulèvement populaire ...

La mise au point par détection de contraste a un autre avantage : elle vous permet d'opter pour la zone du cadre où vous souhaitez faire la mise au point. Mieux : avec l'objectif du kit (le 14-140 mm), il suffit d'appuyer à mi-course sur le déclencheur photo, pour effectuer une sorte de mise au point (rapide cette fois) instantanée, à la manière du "Push Auto" des camescopes. Mais attention, cette mise au point peut être précédée d'un mouvement avant-arrière, rendant votre séquence pas toujours du meilleur goût.

En marge de ces deux solutions subsiste en plus le débrayage manuel de la MAP qui se règle depuis la molette gauche. Il suffit ensuite de tourner la bague de mise au point qui est très précise par rapport à ce qu'on connaît en vidéo. Une loupe grossissante permet via ce mode, d'obtenir une mise au point réellement plus précise, nous l'avons souvent utilisée. La loupe disparaît quand on presse le bouton Photo.

Les deux autres modes - Autofocus Single (AFS) et Autofocus Continu (AFC) - initialement destinés à la photo - sont réunis en un seul en vidéo.

Le mode iA est également accessible en mode vidéo. Il offre en outre une fonction de détection automatique de scène et un mode couleur personnalisable.

Le 14-140 mm fourni en bundle avec le Lumix GH2 offre la faculté de réajuster la mise au point automatiquement en cours d'enregistrement (par simple pression du déclencheur) à condition d'être en AFC ou AFS et d'avoir validé l'option correcte du menu (MPA CONTINU sur OUI).

Côté connectique, le Lumix GH1 dispose d'une connectique appropriée puisqu'on recense une prise mini-HDMI et une sortie analogique/Digital Pal/NTSC. Le DMC-GH2 peut être raccordé (entre autres) à un Panasonic VIERA via un câble mini HDMI (optionnel) et sortir le signal en 1080i ou 720p : dans ce cas, la télécommande du téléviseur peut être utilisée pour profiter de la lecture d'une manière plus confortable. La durée de visualisation est de 260 minutes au maximum.