Test Canon Eos R10
L'APS-C poids plume
12 juin 2023 par Thierry Philippon
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Canon EOS R10 |
CANON EOS R10 +18-45MM F/4.5-6.3 IS STM |
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Prix fabricant : 979,99 Euros | Prix fabricant : 1159 Euros |
Je teste avec un léger décalage un boîtier Canon qui me semble toujours très intéressant même s'il date de Juin 2022, surtout à l'approche de l'été car l'appareil est très orienté "voyage-vacances" du fait de sa légèreté / compacité. Ce n'est pas un souci de tester un tel boîtier 12 mois après son lancement, car les appareils hybrides restent généralement plusieurs années sur le marché, et leur prix baisse parfois au fil du temps. C'est aussi prendre le temps d'avoir suffisamment de retours d'expériences d'utilisateurs, après tout ce sont quand même eux qui utilisent le boîtier au quotidien ! Le fantassin en question a pour nom EOS R10 et coûte 980 euros boîtier nu (bague d'adaptation EF - EOS R incluse). Pour descendre à ce prix-là (le tarif des boîtiers photo-vidéo hybrides est bien au-dessus), Canon a choisi l'APS-C, prenant la suite surprise de ses boîtiers Plein Format tels que les R3, R5, R6, R6 Mark II, R8. L'Eos R10 correspond à une entrée de gamme, équivalent du reflex 850D sorti en 2020. On recense aussi l'EOS R7, à 1500 euros, plus performant. Les deux modèles exploitent la monture RF, déjà bien connue. Bien entendu, certaines fonctions font défaut, nous les verrons ultérieurement. En commercialisant l'Eos R10, la marque fait preuve de réalisme : elle admet enfin combien est populaire le format APS-C, ce dont les Sony, FujiFilm ou Nikon n'ont jamais douté ! Et malgré le prix plutôt "éco", Canon en donne pour son argent puisque le capteur APS-C de l'Eos R10 (22,3 × 14,9 mm) affiche un généreux 24,2 Mpx et des fonctions vidéo tout à fait complètes et honorables. Ainsi, on trouve du 1080p et du 4K/25p/30p (sans crop) ou du 4K/50p/60p (avec crop) ainsi que du 100/120 i/s (en FullHD seulement). Et un enregistrement possible en continu de 2 heures... Notez aussi le système de nettoyage EOS intégré de l'Eos R10. Dans le même temps, la marque avoue que le format APS-C lui permet de proposer des appareils "prêts à dégainer" plus petits. En effet, l'Eos R10 ne pèse que 429 grammes au complet, un vrai poids "plume" ! Il est également compact puisqu'il mesure seulement 12,25 x 8,78 x 8,34 cm. Il est par ailleurs protégé contre les intempéries et la poussière, Canon emploie donc le terme de "tropicalisé". |
18-145mm
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Enfin, Canon peut ainsi proposer une gamme d'optiques plus large moyennant des bagues d'adaptation pour être compatible avec la gamme des objectifs Canon RF. Il existe ainsi une trentaine de cailloux avec des focales allant de 5,2 mm à 1200 mm, mais on peut aussi exploiter des objectifs EF et EF-S, ainsi que deux optiques RF-S spécifiques sorties en même temps (les 18-45mm et 18-150mm). Par ailleurs, les appareils photo APS-C sont un peu moins dispendieux que les Full Frame qui valent nu entre 2500 et 4900 euros selon modèle ! Avant de passer au test, retenons quelques caractéristiques essentielles du boîtier :
Mais passons au test du boîtier Eos R10 réalisé avec l'optique RF 16mm f/2.8. J'ai orienté le test sur les fonctions vidéo pour correspondre à la spécificité de magazinevideo, même si certaines fonctions photo sont indirectement abordées. En complément, un chapitre présente des photos réalisées avec le R10. |
Le test vidéo du Canon Eos R10
L'Eos R10 est donc petit, compact, appuyé par un alliage de magnésium et de plastique de haute densité selon Canon. il affiche un capteur APS-C 24 Mpx, ce qui est une bonne nouvelle pour ceux qui recadrent, et qui dispose d'un processeur Digic X, celui qui équipe toute la gamme Canon. Il n'y a donc aucune mauvaise surprise. Le format APS-C est aussi une bonne nouvelle car c'est un standard populaire, largement répandu et moins coûteux. La contrepartie est un "crop factor" de X1,6 avec les objectifs RF/RF-S et EF/EF-S en comparaison d'un capteur 24x36. Sachant que sur les capteurs d'autres marques, le crop APS-C est de X1,3 ou X1,5, on est donc au crop factor maximum chez Canon. Par exemple, une optique 28-70mm sur capteur APS-C équivaut à un 42-105mm en équivalent 24x36. De même, l'optique 16mm de notre test correspond donc à un 25,6mm. Ca reste suffisamment large pour bon nombre de vues, et déforme peu les bords du cadre. J'aurais pu aussi choisir la très intéressante optique polyvalente Canon RF 18-150 mm 3.5-6.3 (569 euros chez notre partenaire Digit-Photo) qui correspond donc à un équivalent 28,8-240 mm. Mais ce n'est pas tout ! Un autre facteur allonge potentiellement la focale : le stabilisateur interne si on l'utilise. Il est électronique (numérique), entraînant de fait un léger recadrage en vidéo (environ 10%). On peut même choisir une option "Mode optimisé" qui a pour effet de réduire un peu plus le flou de bougé au prix d'un recadrage supplémentaire qui reste de bonne qualité. Mais in fine, on obtient dans ce cas une focale sans grand rapport avec la focale de l'objectif initial ! Canon ne communique pas la "perte" de champ mais ajoutez au moins encore 10%. |
stabilisateur électronique désactivé (Off)
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stabilisateur électronique sur Mode Optimisé
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Comme on le voit sur les images ci-dessus, selon qu'on désactive le stabilisateur (Off) ou qu'on le place dans la position la plus forte (Mode Optimisé), cela change beaucoup la focale de l'image, et la profondeur de champ (le flou d'arrière-plan est plus important en stabilisation Optimisé). La stabilisation change également la donne en photo, puisqu'elle fait gagner quelques diaphs et évite à l'image de bouger au Téléobjectif. Attention le stabilisateur interne pompe légèrement sur la batterie. |
Hormis le stabilisateur électronique Standard, compte tenu qu'il n'existe pas de stabilisation du capteur sur l'Eos R10, et que le Mode Optimisé du stabilisateur réduit beaucoup l'angle de champ, la stabilité du boîtier reste difficile à assurer en vidéo, a fortiori en marchant. Aidez-vous dans ce cas d'un Gimbal ou faites des plans fixes ! A défaut, vous pouvez acquérir le RF-S 18-45mm qui dispose d'une optique stabilisée, ou le fameux 18-150mm, lui aussi stabilisé. Notez que le cousin de l'Eos R10 (l'Eos R7) bénéficie, lui, du système très performant IBIS, directement inspiré des EOS R6, EOS R5 et EOS R3. |
Côté ergonomie, on tient bien le boîtier en main grâce au grip proéminent et au petit repose-pouce à l'arrière. On retrouve la molette de sélection de modes classique : TV, AV, P, M, etc. La sélection du mode vidéo est désormais connue : un petit logo en forme de caméra, impossible de se tromper ! Les molettes et boutons spécifiquement vidéo n'existent pas au sens où ils sont également dédiés au mode Photo : en effet la molette principale, la molette de contrôle rapide, le multicontrôleur (sous la molette de sélection de modes) servent autant la photo que la vidéo. Il en est de même de la Touche de mémorisation d'exposition, le bouton multifonction M-Fn, la Touche de sélection du collimateur AF/d'index/d'agrandissement/de réduction ou encore la Touche d'activation Autofocus, pour ne citer qu'elles. Pour démarrer l'enregistrement, il suffit d'actionner le bouton vidéo situé au-dessus du grip, mais la préhension est quasi impossible en tenant le boîtier par le grip, alors qu'en revanche, l'index vient toucher le déclencheur photo sans problème. En effet, le bouton vidéo est situé très au-dessus de telle sorte qu'il faut arc-bouter l'index pour parvenir à le manoeuvrer. Trop acrobatique. |
Il existe un remède très simple : c'est d'affecter le déclencheur photo à la vidéo pour lancer / arrêter l’enregistrement depuis celui-ci. La fonction se trouve dans le Menu (Fonct. déclencheur pour vidéos) et s'affiche dès qu'on sélectionne le mode vidéo au niveau de la molette de sélection de modes. Ouf ! Quand l'enregistrement est effectif, un témoin rouge s'affiche en haut à droite de l'écran, il est très peu visible, méfiez-vous, surtout par temps ensoleillé ! Heureusement, un témoin Tally clignote en bas à droite du boîtier, il correspond à l'enregistrement de la carte mémoire et évite ainsi toute ambiguïté. Notez un détail ergonomique qui ne me plaît guère : le bouton Menu à gauche n'est pas forcément bien placé pour un droitier. D'ailleurs chez les rivaux, il est très souvent à droite, ce n'est pas par hasard. |
Côté affichage, on bénéficie d'un écran LCD 2,95'' (quasi 3'') mais il est moyennement défini à 1,62 Millions de pixels. D'ailleurs Canon ne s'appesantit pas dessus. Il est tout de même très pratique car il est tactile (détection capacitive), s'oriente sur le côté, et peut se retourner en mode Selfie photo / vidéo. Pour sa part, la visée optique est un bon auxiliaire pour la vidéo en cas de fort ensoleillement même si l'écran dispose de 7 niveaux de luminosité. Regardez donc les propriétaires de smartphones s'évertuer à faire des photos avec le soleil qui frappe l'écran et vous m'en direz des nouvelles ! Ce viseur électronique de 0,39'' affiche 2,36 millions de points et argue d'un grossissement de 0,95x. Il est confortable sans être exceptionnel. |
Attention, la détection oculaire qu'on peut activer / désactiver pour éteindre l'écran et donc économiser la batterie, ne fonctionne pas du tout quand l'écran est replié dans son logement, écran vers soi. Cette "erreur" de détection est préjudiciable si on fixe le boîtier sur un Gimbal car l'armature de ce dernier peut passer devant le viseur et venir éteindre l'écran... J'en ai fait les frais.
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Côté manipulations, on apprécie énormément le bouton de verrouillage (Lock) sur le dessus car on a vite fait de dérégler la molette d'expo qui fait partie du même "bloc" que l'interrupteur On / Off. J'ai effectivement déréglé l'expo (et gâché des vues que je n'avais pas vérifiées) une bonne demi-douzaine de fois, faute d'avoir enclenché le verrouillage ! |
On apprécie aussi le sélecteur AF / MF sous l'objectif qui est une bonne idée en soi, quoique un peu difficile à manipuler selon la prise en mains. Il dispose en plus d'un test de profondeur de champ central.
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Pour les opérations de base, le raccourci de Menu (la touche Set au centre du Joystick), est très pratique et rapide, même quand on est au viseur, car on peut déambuler avec les flèches directionnelles et modifier à tout moment la Taille de l'enregistrement vidéo, le réglage de la zone Autofocus, celui de l'Expo vidéo, de la Balance des Blancs, du Style d'image, etc. Parmi les aides au contrôle de l'image, on trouve 2 niveaux de zébras et 1 histogramme, deux fonctions appréciées des pros ! |
L'Eos R10 présente une nouvelle griffe porte-accessoires multifonctions (une première pour des boîtiers EOS APS-C) pour assurer la communication avec les nouveaux accessoires EOS R.
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Côté mise au point Autofocus, les modèles Canon déçoivent rarement, surtout avec le fameux système dit "intelligent" Canon Dual Pixel CMOS AF II dont bénéficie l'Eos R10. Il hérite du savoir-faire des modèles pros de la gamme EOS R. Désormais, en 2022, l'Autofocus d'un boîtier peut suivre des véhicules, des animaux et des personnes, avec une capacité de détection supérieure. On peut choisir la zone AF, j'ai une préférence pour la simplicité de la Zone "1 collimateur AF". Mais vous pouvez aussi choisir AF Spot, Élargie zone AF, Zone flexible, ou Zone complète. L'Eos R10 est capable d'une mise au point automatique en basse lumière jusqu’à -5 IL et - 4 IL. J'ai particulièrement apprécié la fonction AF Servo vidéo qui présente l'indéniable avantage de faire le point de façon permanente sur le sujet pendant l'enregistrement vidéo. C'est un peu l'équivalent du mode Continu de Panasonic que je connais bien. Ce qui n'interdit pas en plus, de presser le petit carré sur l'écran afin de privilégier momentanément une zone que l'automatisme n'aurait pas choisie. La fonction peut être utilisée tout le temps ou seulement pendant la prise de vues. Elle est même suffisamment développée pour permettre de régler vitesse et sensibilité. Inconvénient en revanche, le système s'accompagne parfois d'un pompage constant de l'autofocus (exemple d'une fleur en macro). D'autre part, ce mode semble puiser sur la batterie avec intensité... A utiliser par conséquent avec modération ou désactiver ce mode, ce qui vous obligera simplement à maintenir enfoncé le déclencheur à mi-course et éventuellement, d'appuyer sur la touche AF On pour effectuer la mise au point qu'une seule fois. Le toucher de la bague est agréable et précis, le commutateur AF/MF discret mais plutôt bien placé. On est bien aidé par la faculté d'agrandir la zone de mise au point avec la touche de sélection d'agrandissement, mais celle-ci ne fonctionne pas en cours d'enregistrement (c'est une possibilité qui reste rare). |
L'Eos R10 déploie par ailleurs plusieurs modes d'amélioration de la prise de vues : -le mode Priorité hautes lumières, valable en Photo comme en Vidéo, permet d'améliorer les détails des zones claires. La plage dynamique s’étend du gris standard de 18 % aux hautes lumières. La gradation entre les gris et les hautes lumières s’adoucit. -on peut débrayer l'exposition en cours d'enregistrement (réglage Expo Vidéo sur Expo Manuelle vidéo) et tout en restant en mode vidéo, régler les paramètres manuels tels que la vitesse d'obturation, l'ouverture ou l'exposition. |
Les menus de l'Eos R10 sont nombreux, et peuvent dérouter l'utilisateur débutant. En effet, il ne faut pas croire que sous prétexte que le R10 n'est pas un boîtier professionnel, il ne recèle pas de très nombreux paramétrages. En réalité, les menus sont copieux (7 onglets, jusqu'à 7 pages pour les plus étendus). Voilà qui est dit !
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La batterie et la carte sont au-dessous du boîtier, une tradition Canon sur certains boîtiers (!), obligeant à retourner l'appareil pour extraire l'un ou l'autre, ce qui n'est pas terrible, d'autant que cela peut poser problème sur trépied. L'autonomie batterie de la LP-E17 est de 1H50 à 2H en Full HD (avec AF Servo vidéo désactivé). C'est une batterie plus petite que ses homologues du Plein Format. L'autonomie en 4K n'est pas indiquée, or c'est la plus gourmande et de loin : je me suis retrouvé en panne de batterie de nombreuses fois. Prévoir impérativement au moins une batterie de secours ! Notez que le signal de batterie est ultra peu visible (très petit rectangle rouge), encore plus pour un daltonien ! |
L'image est douce et chaude, avec de beaux effets de Bokeh, même si on a affaire à un capteur APS-C et non Full Frame. Mais la dynamique peut laisser à désirer sur des ciels ensoleillés qui seront un peu cramés, une GoPro fait mieux dans ce cas ! Certains paramètres, outre la mise au point manuelle - sont réglables avec beaucoup de finesse, notamment le couple diaphragme / obturateur, réglages Iso... |
On dénote un assez grand nombre de Styles d'image (Standard, Portrait, Paysage, Détails fins, Neutre, Fidèle, Monochrome). Par exemple, Paysage correspond à des bleus et des verts vifs, ainsi que des images très nettes et lumineuses. Les Styles fonctionnent aussi bien pour le mode Vidéo que pour la Photo. |
Ce sont des styles préformatés mais pour chaque Style, l'utilisateur peut en ajuster les paramètres : Netteté, Force, Finesse, Seuil, Contraste... avec des valeurs pour chacun d'eux. De plus, on dénombre 3 mémorisations utilisateur possible de ces Profils pour mémoriser vos réglages. Et sinon, pour les prudents, il existe aussi le Profil Auto. Cependant, pour la vidéo, on note l'absence du Profil plat Canon Log 3 et du Gamut Cinema, réservés à l'Eos R7. |
Les mouvements panoramiques sont entachés d'un inévitable phénomène de rolling shutter mais vous n'êtes pas obligé d'effectuer des panoramiques rapides, situation où le phénomène se remarque le plus. |
On attendait la sensibilité au tournant car un capteur APS-C est moins sensible, à densité de pixels comparé, qu'un Full Frame, et elle plutôt moins mauvaise que redoutée, sans doute aidé par un bon lissage numérique. Certes, le bruit vidéo reste présent mais il est surtout visible à partir de 3200 Iso, en raison de la taille moyenne du capteur, mais aussi et sans doute parce que le réducteur de bruit fait ce qu’il peut ! De plus, ici, il n'y a pas de double seuil Iso comme sur certains boîtiers pros. L'Eos R10 est capable d'atteindre 32.000 ISO en photo et 12.800 ISO en vidéo 4K, des valeurs modestes. |
On notera l'existence fort appréciée du principe d'un obturateur lent auto valable en vidéo. Celui abaisse la vitesse d'obturation au 1/30s ou 1/25s pour illuminer davantage une pièce un peu sombre... Depuis longtemps, Canon intègre cette précieuse fonction sur ses boîtiers... |
Côté son, la captation du son n'est pas si mauvaise quoique un peu nasillarde, si on active les filtres audio. En effet, il existe un dispositif coupe-vent et même un réducteur de bruit audio (Désac / Act. / Forte). Mais le problème est évité en désactivant toute espèce de filtre. En revanche, le bruit du Servo AF s'entend un peu en augmentant le son. Compensation, on a le soutien éventuel d'un micro externe via la prise Micro 3,5mm, ou la connexion d'un micro externe via la nouvelle Griffe multifonction, mais cette dernière (non testée) ne semble compatible qu'avec le microphone stéréo directionnel Canon DM-E1D. Last but the least, on a droit au réglage manuel du son interne, une fonction suffisamment rare chez la concurrence pour le souligner, surtout à ce niveau de prix moyenne gamme. Seule ombre au tableau, la prise casque, qu'on croit présente dans un premier temps (la prise sert pour la télécommande BR-E1), est absente ! Au déclenchement vidéo, l'appareil est silencieux. Attention, bien sûr, le son de l'EOS R10 peut enregistrer des bruits indésirables comme celui de l'Autofocus, du crantage d'une molette si on l'actionne en cours d'enregistrement, etc. |
Notez que l'EOS R10 dispose d'une sortie micro-HDMI qui sert à relier le boîtier à une TV / Moniteur ou pour le streaming en 1080p. Le streaming sur YouTube est notamment possible via image.canon. On trouve aussi un connecteur USB-C 2.0. L'ensemble est ainsi très complet. Les caches en caoutchouc plastifié ne sont pas ce qui a dû coûter le plus cher car ils sont un peu "cheap", maniez-les avec une certaine précaution. Et refermez-les bien car sinon ils peuvent vous gêner en cas d'orientation de l'écran vers vous ou pour un selfie photo / vidéo. |
Par rapport à un boîtier pro plus haut de gamme, ce qui frappe est l'unique slot pour carte. Mais ça ne gêne que ceux qui veulent vraiment séparer photos et vidéos ou doubler leur clichés. Par contre, comme on l'a évoqué, il faut insérer la carte par le dessous, ce n'est pas la manoeuvre la plus confortable. Retenez que les cartes UHS-II et UHS-I sont compatibles. Pour enregistrer de la vidéo en 4K/50p en Standard (le plus haut débit), préférez les cartes UHS-II même si des UHS-I peuvent théoriquement suffire. |
Evolution des temps oblige, l'Eos R10 dispose d'une connectivité Wi-Fi et Bluetooth. L'utilisateur peut ainsi contrôler le boîtier via l'application Canon Camera Connect et câble USB-C, ou par connexion sans fil de type Bluetooth.
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