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Prix fabricant : 650 Euros
Surprise. Pour cette cuvée des camescopes 2012, Canon a joué la carte de l'extrême sagesse : 6 nouvelles références seulement (contre 20 chez Sony !), et pas de renouvellement en haut de gamme (HFG10), du moins pour l'instant. Une sagesse contrariée du coup par assez peu de surprises ou d'innovation, hormis une intégration de taille qui préfigure peut-être l'avenir des camescopes puisqu'il s'agit de la connectivité Wi-Fi sur laquelle nous reviendrons. Autre point un peu novateur, l'adaptabilité du stabilisateur aux différentes situations de prise de vues.
Le Legria HFM56 est le modèle intermédiaire du trio milieu de gamme constitué également des HFM52 et HFM506. C'est le HFM56 que nous avons testé, nous signalons les différences avec les autres modèles quand elles existent. Signalons qu'un autre trio, plus modeste, se compose des HFR36, HFR38 et HFR306. Leur prix s'échelonne de 350 à 550 euros mais comptez une centaine d'euros de moins en prix réels.
Mais revenons à notre trio. Le HFM56 exploite une mémoire Flash intégrée de 8 Go, et à défaut, une carte mémoire SD. Il revendique de nombreux atouts pour un prix assez contenu (650 euros, moins en réel) compte tenu des performances globales. En effet, cumuler à ce niveau tarifaire les avantages d'un capteur Canon CMOS HD Pro, d'un Wi-Fi intégré, d'un écran tactile 3'', d'un mode 25p, d'un stabilisateur haut de gamme, d'un mode 24 Mbit/s et d'un réglage du niveau audio, force le respect. Ajoutez la sensibilité présentée comme améliorée, et vous obtenez un camescope résolument très attractif.
Toutefois, pour pouvoir proposer un HFM56 à 650 euros, et un HFM52 à "seulement" 750 euros, Canon a dû faire des sacrifices : exit le viseur du Canon HFM41 de la cuvée 2011 et ni mode 50p (pourtant très en vogue) ni position grand-angle avantageuse. Certes chez Canon, un complément grand-angle additionnel (0,7x) est proposé en option mais il vaut plus de 30% du prix d'un HFM56.
Le grand frère HFM52 (le HFM52 est "au-dessus" du HFM56 et non l'inverse, bravo à la logique de Canon !) intègre pour sa part une prise micro et surtout une mémoire intégrée de 32 Go. Si vous souhaitez à l'inverse réduire la voilure, optez pour le HFM506 qui se dispense totalement de mémoire intégrée et de Wi-Fi également, ce qui permet de réduire l'étiquette de 200 euros (550 euros) par rapport au HFM52.
Par rapport à la série HFM, le modèle haut de gamme Vixia HFG10 conserve une supériorité sur bien des points. Ce dernier est pourvu d'une bague de mise au point et d'une petite molette arrière de réglages, l'écran est plus grand (3,5 pouces contre 3 pouces) et bien mieux défini (960 kp contre 230 kp), le viseur est présent, l'objectif est muni d'un pare-soleil pro et la position grand-angle est nettement plus avantageuse (30,4 mm contre 43,6 mm).
Le Canon HFM56 dispose d'une mémoire intégrée de 8 Go seulement, ce qui restreint la mémoire à 40 minutes seulement à 24 Mbit/s, et 1 heure tout juste à 17 Mbit/s. Heureusement, le logement pour carte mémoire permet d'augmenter la capacité. Attention, contrairement aux modèles de 2011, il n'y a qu'un seul logement pour carte. Le HFM56 peut aussi assurer un enregistrement-relais depuis la mémoire intégrée vers la carte mémoire.
Seul le HFM52, grâce à sa mémoire embarquée de 32 Go, peut enregistrer durant 2H55 ou 4H10 dans les deux modes les plus élevés.
Au total, 5 modes sont disponibles, les deux premiers (24 et 17 Mbps) enregistrent en Full HD, les trois suivants en 1440 x 1080. Prenez garde : en utilisant le camescope pour la première fois, le mode d'enregistrement est positionné sur SP (7 Mbits/s).
Ici pas de mode Progressif 28 Mbits/s en 50p, mais le Canon HFM56 se rattrape avec un mode 25p en sus du 50i classique. Il est étonnant que que Canon soit un peu à la traîne avec le 50p (Panasonic et Sony proposent ce mode) alors que ce fabricant a joué les précurseurs en 2008 en intégrant le premier le 24 Mbit/s (sur le HG21).
On trouve aussi un mode "aspect Cinéma" assez développé. Dans ce mode, le camescope ajuste la vitesse et d'autres réglages d'images pour produire un "rendu cinéma".
Le HFM56 possède le même capteur CMOS 1/3 que le HFG10. Il s'agit d'un capteur Canon CMOS HD Pro directement inspiré du capteur pro. Un tel gros capteur 1/3 pouce réagit bien aux situations de faible sensibilité.
Côté objectif, il diffère du haut de gamme HFG10 : au lieu d'un 4,25-42,5 mm, on se contente d'un 6,1-61 mm. Conséquence, on est moins large mais on va plus loin, à ratio de zoom égal (10x). En effet, en équivalence 24x36, au lieu du 30,4-304 mm du HFG10, on obtient un 43,6-436 mm. Vous l'avez compris, on zoome loin mais on se prive de grand-angle ! On peut contourner l'obstacle avec le x0,7 Canon WD-H43 (malheureusement onéreux).
Pour une exploitation au téléobjectif, le stabilisateur du Canon est tout bonnement bluffant... Il est quasi exempte de vibrations sur un sujet éloigné au zoom x10 et réagit également de façon adéquate lorsqu'il faut stabiliser une situation où l'on filme en marchant. Mais ça, Sony et Panasonic le font aussi. La vraie particularité de ce stabilisateur, à la fois optique et numérique (par recadrage), est de s'adapter aux conditions de prises de vues selon qu'on marche, qu'on est au grand-angle ou qu'on filme au télé. A notre connaissance, Canon est la seule marque à le faire.
La cause est entendue, le seul afficheur est l'écran car le HFM56 (tout comme le HFM52 et le HFM506) est dépourvu de viseur. Le manque n'est pas trop grave pour le HFM506 ou HFM56, il l'est déjà un peu plus pour le HFM52 à 750 euros. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en 2011, le HFM41, de prix comparable au HFM52 (50 euros de plus), arborait bien un viseur. C'est une petite régression que ne peut justifier les 50 euros d'écart, les prix fléchissant d'une année sur l'autre. Plusieurs fois, j'ai pesté de ne pas pourvoir contrôler l'écran par une journée ensoleillée, avec une luminosité tout à fait normale. Sinon, effectivement, par temps de pluie, un viseur n'est pas indispensable... :)
Reste l'écran du HFM56. De diagonale 3 pouces, et accompagné d'un stylet, il est plutôt "grand" dans la mesure où les modèles entrée de gamme affichent des écrans 2,7 pouces. On peut visualiser de côté sans difficulté afin de revisionner à plusieurs.
Un bon point : Canon est le seul fabricant à afficher clairement (en haut à droite) la durée d'autonomie restante (batterie) mais aussi d'enregistrement restant, exprimées toutes deux en minutes.
Pas de dispositif de bouton personnalisable sur le côté en revanche, système présent sur le HFG10 et qui permettait d'avoir un accès direct au contrejour par exemple. Dommage.
L'autonomie de la batterie atteint un score très honorable compris entre 70 et 75 minutes réelles. C'est plutôt bien. Comme à l'accoutumée, le chargeur de batterie est intégré mais on peut se procurer le chargeur externe Canon CG700. La charge dure 310 minutes en utilisant le camescope et 220 minutes en utilisant le chargeur de batterie CG700.
On peut remplacer la batterie existante (BP-718) par un modèle de rechange de plus forte capacité tel que la BP-727. On passe à 115-120 minutes réelles au lieu de 70-75 minutes.
Un point décevant quoique mineur en apparence : la prise DC In (noire sur fond noir en lettres noires !) est suffisamment fine pour nécessiter une introduction précautionneuse de l'embout. Pas évident en tâtonnant.
La mini-griffe porte-accessoires est présente à l'arrière sous un cache. Cette mini-griffe ne fonctionne qu'avec des accessoires dits "propriétaires" (Canon). On peut ainsi fixer la mini-torche de 7 Watts Canon VL-5 (environ 90 euros) ou le micro Canon DM-100 (environ 200 euros). Il est toutefois possible de recourir à un adaptateur standard tel que celui proposé par DeMaagd Accessories.
La télécommande Canon WL-D89 n'est (malheureusement) pas fournie avec le camescope. Optionnelle, elle permet d'accéder aux commandes usuelles (Start / Stop, Zoom AV/AR, Marche/Arrêt, Pause, Ralenti...).
La prise en mains du HFM56 est agréable, l'appareil est équilibré, et l'allumage / extinction du camescope, via l'ouverture / fermeture de l'écran, comparable à ce qui se fait chez les concurrents. Léger regret, il "manque" sur le bord de l'écran un second bouton d'enregistrement (permanent). Ce bouton existe à la seule condition d'aller chercher la fonction Zoom dans le Menu et de l'activer. Dans ce cas, on accède au Zoom et au Record sur écran. Mais comme il faut le réactiver à chaque extinction de l'appareil, ce n'est pas excessivement pratique.
A noter que le camescope est si léger (310 grammes nu) qu'on peut le tenir d'une seule main (nous connaissons des utilisateurs pour qui ce détail est important !). A défaut, à deux mains, la légèreté peut être un handicap en matière d'horizontalité, aussi veillez bien à maintenir le camescope horizontal.
Si l'on considère que l'accès aux fonctions via le Menu fait partie de la "prise en mains" d'un appareil, le HFM56 n'est pas très bien loti. Car il existe deux manières d'accéder à certains paramètres du menu soit par l'écran, soit par le bouton Home et les modifications changent selon que vous paramétrez (dans le Menu !!) le mode Auto ou M. Il en résulte une vraie complexité de menus que l'on finit par appréhender mais qui oblige à de fréquentes tergiversations.
Globalement, le HFM56 est plutôt silencieux, hormis la commande de zoom qui lorsqu'elle est manipulée trop prestement, s'entend à l'écoute au casque (au niveau maximum).
L'écoute au casque, via la prise mini-jack 3,5 mm du flanc gauche, implique de paramétrer correctement le Menu sur la sortie Casque, sinon c'est la sortie audio-vidéo composite qui prend le dessus.
L'enregistrement est dévolu à deux petites capsules plutôt bien placées sous l'objectif. Le Legria HFM56 enregistre l'audio en Dolby Digital 2 voies ou 5.1. Le 5.1 est un peu abusif car il ne s'applique que si on connecte un micro externe 5.1 Canon comme le Canon SM-V1 ou le modèle HF sorti en 2011 à technologie Bluetooth Canon WM-V1.
Canon, contrairement à Sony par exemple, donne un certain potentiel sonore à ses produits. Le HFM56 n'échappe pas à ce principe. Ainsi, l'enregistrement manuel du son est au programme (même s'il est compliqué à trouver la première fois !). Le réglage manuel peut s'opérer en cours d'enregistrement, ce qui est remarquable. Le HFM 56 restant un appareil milieu de gamme, on ne dispose pas - comme sur le HFM41 en 2011 - d'un mixage possible entre le micro intégré et externe. De plus, il n'y a pas de prise Micro externe. Compensation, on recense une prise casque et un certain nombre de commandes audio pré-paramétrées qui permettent d'affiner le son en fonction de la source captée : ainsi l'enregistrement d'un discours ou la captation d'une fanfare feront appel à deux réglages bien distincts.
On peut aussi peut mixer une musique avec le son d'origine ou celui d'un micro externe (branché sur la griffe porte-accessoires). Un peu gadget, il s'agit de la faculté de mixer le son d'ambiance des scènes vidéo avec 3 plages musicales préenregistrées dans la mémoire intégrée.
Un filtre anti-vent, qui coupe les basses fréquences, a pour incidence que les sons graves générés par le vent sont atténués pour rendre une scène ventée plus audible. Mais Canon est le seul à proposer deux niveaux (Elevé ou Faible). Prenez garde en revanche à "l'atténuateur microphone" qui diminue le niveau sonore sans faire dans le détail ! Cet atténuateur a pour but de ne pas risquer d'enregistrer des sons saturés.
On trouve aussi 4 directivités possibles du micro intégré et 4 réponses en fréquence (= égaliseur audio). Ainsi, le filtre passe-haut ne laisse passer que les fréquences aiguës. "Plage BF amplifiée" amplifie les basses fréquences, tandis que "Plage MF amplifiée" s'adapte mieux aux voix humaines et aux dialogues. Ce type de réglages est très rare sur un camescope, hormis le HFG10 qui est pourvu des mêmes fonctions.
On peut néanmoins s'interroger : la ciblé d'utilisateurs visée par le HFM56 utilisera-elle des réglages aussi poussés ? Nous n'en sommes pas sûrs du tout !
La position grand-angle du HFM56 correspond à un équivalent 43,6 mm, c'est un des points faibles principaux de ce modèle. Pas d'autre solution que d'investir dans un objectif grand-angle additionnel. Nouveau souci, le diamètre 43 mm du filetage restreint un peu le choix de modèles et surtout en augmente le prix.
Evidemment, Canon propose son propre convertisseur x0,7 Canon WD-H43, avec lequel on peut zoomer, mais qui est proposé à plus de 200 euros.
Au télé, l'équivalent 24x36 est de 436 mm, ce qui permet en revanche d'aller chercher des détails suffisamment lointains.
A noter le zoom numérique, qui, à son 1er palier (40x), permet de conserver l'efficacité du stabilisateur, mais pas à son 2e palier (200x).
Le zoom du HFM56 est disposé sur le sommet, à l'arrière. La commande de zoom est un régal de lenteur, presque davantage que sur certains camescopes beaucoup plus onéreux ! Elle permet d'exercer des mouvements de travelling optique très lents (45" pour parcourir toute la plage de focales), ou d'effectuer des zooms rapides (environ 2''). D'autant que Canon offre la faculté de régler la vitesse de son zoom (Fixe ou surtout Variable selon 3 vitesses).
On trouve aussi un zoom sur écran (pas en permanence).
L'Autofocus est très important en vidéo HD car le moindre défaut est perceptible. Ici ni molette ni bague. Il faut se contenter d'un réglage sur écran selon les deux modes classiques que l'on connaît chez Canon. Soit l'AF normal qui s'ajuste en fonction du centre du cadre et qui est pris au piège dans les situations classiques : hésitation arrière-plan ou avant-plan, motifs géométriques, surfaces uniformes, etc.
On trouve aussi l'AiAF qui fait le point à l'aide de différents cadres (jusqu'à 9) qui s'affichent, tenant compte de la globalité de la scène mais aussi de sujets en mouvements. Ce mode peut provoquer des hésitations.
Quoiqu'il n'y ait pas de molette de réglage, la mise au point manuelle - tout comme l'exposition - restent assez accessibles. A condition de prendre le temps d'activer la Touche FUNC (sur l'écran) puis d'effleurer la touche Mise au point, on peut effectuer la mise au point manuelle en touchant la zone qu'on souhaite mettre au point. Un raccourci est possible par le biais de deux pictogrammes sur le côté gauche qui vous font passer de la mise au point la plus éloignée (Infini) à la plus rapprochée. Le système fonctionne en Pause mais aussi - et c'est là tout l'intérêt - en cours d'enregistrement.
En Pause, on bénéficie en sus de l'assistance à la mise au point qui permet d'affiner la netteté grâce à un grossissement momentané de la scène (x2 à x3). Dès l'enregistrement effectif, l'Aide disparaît et votre scène recouvre son aspect non grossi.
Les autres réglages (hors mise au point) affectent la Priorité à la vitesse ou à l'ouverture (TV/AV), l'Exposition ou encore la Limite AGC (Contrôle du gain). On peut ainsi jouer sur la limite du gain (CAG) en abaissant le seuil, palier par palier.
La balance des blancs est rarement prise en défaut et la ribambelle de positions préréglées vous dépannera dans toutes les situations. On peut aussi régler l'expo selon 13 paliers. Mais aucune fonction de Contrejour ne semble activable directement.
A noter pour finir deux fonctions, l'une est connue, l'autre moins :
- la fonction connue est le Pré-enregistrement qui permet de démarrer l'enregistrement 3 secondes avant d'enregistrer réellement. C'est un dispositif qui permet de ne jamais louper le début d'un mouvement fugitif. Bien entendu, le camescope doit être déjà allumé et l'opérateur, se tenir prêt !
- la fonction moins connue, c'est la fonction Décoration. Elle permet, avec le stylet fourni, d'ajouter des propres dessins à main levée. Vous pouvez décorer les scènes pendant l'enregistrement ou juste avant de les convertir en SD (si vous les convertissez). Amusant...
Le HFM56 suscite le même étonnement que pour le HFG10 : aucun mode Photo ou presque ! En effet, on peut juste capturer une photo mais dans une seule taille (1920 x 1080 pixels) en direct ou d'après une vidéo lue. Les photos peuvent s'enregistrer au choix dans la mémoire Flash (sauf pour le HFM506) ou sur la carte SD. On peut aussi enregistrer une photo en simultané pendant l'enregistrement vidéo.
La fonction Retardateur reste disponible. Et c'est tout ! Le HFM56 est donc moins bien loti que ses rivaux sur ce point. Canon considère sans doute qu'un camescope se destine à la vidéo.
Les camescopes Canon déçoivent rarement sur ce plan. On ne s'étonnera donc pas de remarquer une image piquée, chaude et bien contrastée. Il faut en chercher la raison du côté du capteur CMOS HD qui est le même qu'en haut de gamme et qui s'allie à une qualité optique soignée. Du coup, la différence de rendu avec un HFG10 n'est pas évidente, hormis la colorimétrie que nous trouvons moins fidèle sur le HFM56 et bien sûr la largeur de la position grand-angle, plus confortable sur le HFG10.
Pour un camescope dont le prix indicatif oscille entre 550 et 750 euros, c'est de la belle ouvrage.
Côté sensibilité, le Canon HFM56 avance plusieurs arguments en son avantage puisque sa cible est grosse (1/3 de pouce), son ouverture, confortable (f/1,8) et son capteur CMOS HD Pro est conçu pour une meilleure captation de la lumière en conditions de faible éclairage.
anon annonce une sensibilité de 1,0 lux au 1/25 en mode Prog expo Auto. Bon franchement, on ne l'a pas trouvée extraordinaire cette sensibilité : certes, on peut compenser efficacement les situations de pénombre mais le rapport signal/bruit n'est aps très bon et du coup, difficile à maîtriser. Cependant, une petite torche (à environ 85 euros comme la Canon VL-5) peut être placée sur la griffe porte-accessoires; elle viendra vous dépanner utilement, nous vous la conseillons ! A noter que l'Autofocus réagit bien en conditions de faible sensibilité, en mode "AF Normal".
Les câbles de connexion fournis comprennent le câble USB 2.0 et bonne nouvelle, le câble mini-HDMI Canon HTC-100 est également inclus, ce n'est pas si fréquent. Mais signe des temps, pour la première fois (il me semble) le câble composite n'est pas fourni alors que la prise AV Out est bien présente sur le camescope. D ésormais, Canon part sans doute du principe que vous effectuez une liaison par la HDMI ou l'USB (voire le sans fil qu'il propose !).
Les prises du HFM56 se répartissent principalement sur le flanc gauche du camescope, sans volet coulissant ou cache de prises.
La navigation a cherché à imiter (de loin) celle de l'iPhone avec un tourné de page de gauche à droite (et vice versa) pour passer d'un bloc d'images à l'autre. On peut alterner d'un module d'affichage de 6 à 15 vignettes d'un rapide coup de zooming. De même, il est aisé de passer d'une séquence à l'autre ou d'accélérer, mettre en Pause, etc. Il est tout aussi simple de basculer de la mémoire intégrée à la carte mémoire.
Une fois le port USB 2.0 sollicité, et le choix du support lu effectué, la connexion à l'ordinateur est automatique et elle ne contraint pas à se positionner sur secteur.
Le HFM56 offre en outre une édition vidéo désormais classique chez Canon : on peut en effet ajouter, supprimer, copier de la mémoire vers la carte. On peut aussi diviser des scènes (idem autres fabricants) et même utiliser des extraits musicaux intégrés ou intégrer des extraits personnels. Bref, une édition plutôt complète !
On peut surtout convertir directement de HD en SD depuis le camescope. Cette possibilité existe aussi chez Sony mais pas chez Panasonic. De plus, la procédure Canon nous a semblé particulièrement intuitive.
A noter la commande HDMI-CEC qui désigne la faculté, avec une TV compatible, de piloter le camescope par la biais du câble mini-HDMI/HDMI.
Le camescope est fourni avec des logiciels PIXELA Video Browser v2, ImageBrowser EX (pour sauvegarder les séquences MP4) et Network Utility v2. L'incompatibilité Mac du logiciel de Pixela et un certain manque de souplesse au montage sont ses inconvénients principaux.
Sur le traitement de l'AVCHD en général, nous vous invitons à consulter notre article synthétique consacré à cette question.
La fonction Wi-Fi du HFM56 ou du HFM52 (le HFM 506 en est dépourvu) permet une chose très simple : le transfert des fichiers du camescope vers un ordinateur (sous Windows principalement), ou un appareil compatible iOS. On peut aussi transférer vers un ftp quel que soit l'environnement Windows ou Mac dans ce cas.
Les fichiers transférables, contrairement à de fausses informations qui circulent, ne sont pas limités à des fichiers mp4 en 720p. Il faut dire que la notice n'est pas très claire sur ce point. On peut parfaitement transférer ses rushes d'origine en Full HD à 24 Mbps si besoin, ce qui rend le transfert d'autant plus intéressant. Le seul avantage du MP4 qui est effectivement une option proposée - est d'alléger le poids des fichiers et donc d'en accélérer la vitesse de transfert. Le débit est dans ce cas par défaut de 4 Mbit/s, on peut le régler aussi à 9 Mbit/s.
Le principe du transfert est d'autant plus intéressant que cette technologie préfigure probablement l'avenir des interconnexions entre appareils à moyen terme. On sait en effet que les fabricants d'APN (par exemple) songent déjà à équiper leurs appareils d'une connexion Wi-Fi afin qu'un APN puisse transmettre ses photos vers un Smartphone qui lui, sera le terminal final. De plus, en matière de camescopes, JVC commence aussi à lancer ses camescopes Wi-Fi à l'image du JVC GZ-GX-1B.
La technologie Wi-Fi appliquée aux camescopes est tout cas séduisante : affranchies de toute connexion physique, les séquences vidéo peuvent être envoyées très facilement (une fois les réglages effectués) sur les autres appareils que vous possédez, voire "directement" sur YouTube (vidéos) ou Facebook (vidéos ou photos).
Evidemment, les réglages sont encore assez fastidieux avant de pouvoir opérer un transfert d'images. Chose assez rassurante, bien qu'une notice dédiée soit fournie, l'utilisateur averti sautera certaines étapes, celles-ci étant assez intuitives si vous avez déjà un peu l'habitude de configurer un appareil portable avec votre ordinateur par exemple. Les réglages sont au nombre d'au moins deux, sinon trois. D'abord il faut établir la connexion avec votre routeur, c'est expliqué. Pour notre part, nous avons entré sur notre routeur le n° Pin WPS qui s'est affiché sur l'écran du camescope et le tour était joué.
Ensuite il faut configurer la destination de vos images : ordinateur, iOS ou ftp. Enfin, il faut installer pour un transfert sur ordinateur (sur Windows) l'application Network Utility (fournie sur CD-Rom) et renseigner les champs demandés.
Il ne vous reste qu'à lancer le transfert. Attention, si vous transférez sur un ordinateur, celui-ci pourra faire échouer la connexion si votre anti-virus vous demande l'autorisation à cet "intrus" de pénétrer et que vous ne répondez pas parce que vous êtes occupé avec le camescope !
Le transfert (ici en cours de réalisation) peut être contrôlé à tout moment via l'utilitaire Network Utility. Cet utilitaire s'installe en même temps que l'application VideoBrowser. Le transfert est relativement rapide.
On retrouve ensuite comme par magie ses fichiers directement en ouvrant le logiciel VideoBrowser, logiciel d'import et de traitement des séquences, fourni sur CD-Rom avec le camescope. Comme nous le précisions, nous avons pu transférer les fichiers d'origine et non pas seulement les MP4 en 720p que nous avions enregistrés.
L'autre option est de récupérer les séquences sur un appareil iOS (iPhone ou iPad). Pour cela, il convient de télécharger l'application (gratuite) Movie Uploader téléchargeable depuis l'App Store. La connexion se fera selon une logique dite "mode ad hoc", c'est-à-dire sans nécessiter de point d'accès. Pour être franc, le transfert sur un iPad 2 n'a pas fonctionné en liaison ad hoc comme le préconise la notice. Le camescope Legria n'a pas été reconnu par notre iPad 2, sans que nous ayons l'explication pour le moment (on creuse le souci mais tous ces essais prennent du temps).
Enfin, si vous réalisez un transfert par ftp, il faut établir une seconde connexion Wi-Fi, le camescope en a prévues trois au total + 1 ad hoc. De quoi faire... Malgré tout, ce transfert sur ftp n'a pas fonctionné non plus, mais nous avons plusieurs protections radicales qui ont pu faire barrière à la connexion ftp : il est possible que le problème vienne de là. Nous chercherons plus en profondeur ultérieurement.
Bilan de l'opération : le Wi-Fi marche bien lors d'un transfert sur PC. Il faudra approfondir les autres modes de transmission.
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