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Prix fabricant : (sans optique) 3700 Euros
JVC est un spécialiste des caméscopes compacts. Qualité appréciée de nombreux professionnels de terrain et d'amateurs, cette compacité n'avait pas permis à JVC d'entrer dans la course aux "grands capteurs". Pour maîtriser ce composant essentiel des caméscopes qu'est le capteur, JVC a racheté en 2012 la société AltaSens à Olympus. Et en 2015, nous voyons un des effets de ce rachat, avec l'arrivée sur le marché du LS300 équipé d'un capteur Super 35, conçu par AltaSens.
A moins de 3500 € HT (sans objectif), le GY-LS300 se positionne bien sur le marché des caméscopes à grand capteur, pas encore encombré par une pléthore de concurrents. Nous verrons que la proposition de JVC est originale et doit être étudiée de près pour ceux qui veulent faire du "cinéma" avec un caméscope. Mais la conception de cet appareil et les choix opérés par JVC ne le rendent pas forcément universel et pas directement comparable à des modèles d'autres marques.
A noter que les tests ont été menés avec la version 2 du firmware, la dernière disponible au moment du test. Cette version 2 apporte de nombreuses améliorations qui augmentent nettement la valeur du caméscope. L'optique prêtée par JVC est un objectif haut de gamme Olympus Zuiko Pro 12-40 f/2,8. Le test ne reprend pas les parties qui sont communes avec le GY-HM200, et elles sont assez nombreuses. Si vous ne trouvez pas les informations sur le micro, l'audio, le viseur, l'écran, la connectique, la batterie, le support d'enregistrement, le montage des images, vous pouvez vous reporter au test du GY-HM200.
Le JVC GY-LS300 est un caméscope original à grand capteur et objectif interchangeable. On pourrait le qualifier d'hybride : c'est un bloc capteur Super 35 greffé sur un corps de GY-HM200. En regardant l'appareil, on voit clairement que l'ensemble capteur / monture prend la place de l'objectif intégré au GY-HM200. Toute la partie arrière est la même.
Comme le GY-HM200, le GY-LS300 est capable de ramener des images de qualité professionnelle (sous-échantillonnage 4:2:2 au besoin en HD) du terrain. Ce type d'appareil permet d'enregistrer des images de qualité TV dans des endroits peu accessibles où la mobilité est importante. Si le 4:2:2 n'est pas utile, il peut aussi ramener des images Ultra HD. Contrairement au HM200, le GY-LS300 est un vrai caméscope 4K au sens strict, puisque sa définition va jusqu'au 4096 x 2160 (mode dit Cinema 4K) en plus de l'Ultra HD (mode dit 4K). Le marquage 4K n'est donc pas trompeur.
Si le GY-HM200 est un caméscope de poing de taille plutôt modeste, le LS300 ne l'est pas vraiment. En effet, la greffe du bloc capteur, de la monture micro 4/3 (MFT) et de l'indispensable objectif, augmentent sensiblement la longueur totale et le poids du caméscope. Les contrôles manuels sont toujours directement accessibles, l'enregistrement reste sur carte SD en MPEG-4 et la diffusion de flux vidéo sur IP est toujours au programme.
Avec le GY-LS300, on retrouve les caractéristiques des caméscopes professionnels à objectif interchangeable, mais aussi quelques originalités :
commande de zoom à bascule si l'objectif est pilotable,
triple déclencheur d'enregistrement,
9 boutons personnalisables plus 4 secondaires,
menus complets,
personnalisation de la colorimétrie, dont le gamma et mode Log,
peaking, zebra réglable,
boutons directs pour les fonctions principales,
batterie de haute capacité,
2 entrées XLR avec alimentation 48V,
réglage niveaux audio par molette,
griffe standard et porte micro
sortie HDMI et 3G-SDI
viseur relevable et oeilleton,
double emplacement pour carte mémoire.
La version testée, avec son petit zoom bien ouvert et le micro externe livré, pèse environ 2,1 kg en ordre de marche. Il n'est pas du tout aussi léger que le GY-HM200 et un peu plus lourd que le XF200 de Canon. Mais il reste moins lourd et encombrant que les caméscopes à trois capteurs avec de gros zoom. C'est un compromis taille/poids/fonctions qui pourra intéresser plus d'un vidéaste, car le package est complet et prêt à tourner dans cette configuration.
Le capteur du GY-LS300 est sa principale originalité. Conçu en interne, il apporte à JVC la maîtrise de la chaîne de l'image. Alors que le GY-HM200 utilise probablement un capteur fait par un concurrent, ce n'est pas le cas ici.
Ce capteur est un CMOS Super 35 (23,5 x 15,6 mm) de 13,5 Mp (4512 x 3008 photosites). Si la taille est belle, nous verrons qu'elle n'est pas toujours complètement utilisée et que tous les pixels ne sont pas toujours exploités. Dans notre article sur les capteurs, nous avons vu que 13,5 Mp ne permettaient pas une image 4K de qualité optimale. Comme pour d'autres capteurs, ce nombre de pixels est trop faible pour l'Ultra HD et trop fort pour la HD complète. Mais reconnaissons que la qualité de l'image en Full HD pourra être excellente, si l'objectif monté est à la hauteur.
Le nombre de pixels du capteur est également proche de celui du capteur 12,4 Mp du HM200, la partie électronique aura donc à traiter la même quantité de données. Vue la taille du capteur et le nombre de photosites, on peut déjà en déduire qu'ils seront de bonne taille. Précisément, ils font 5,2 microns de large et de haut, ce qui place ce capteur dans la catégorie enviable des "gros pixels".
Pour les objectifs, tout dépend de votre choix et de votre besoin. La monture MFT (micro 4/3) est standard, elle est utilisée aussi bien par Panasonic que BlackMagic. Les objectifs compatibles sont maintenant nombreux, y compris de qualité cinéma (par exemple chez Samyang) et les adaptateurs (comme ceux de Metabones) permettent de monter de très nombreux objectifs connus.
JVC possède un tableau de compatibilité des objectifs, et certains répondent même à la commande de zoom du caméscope. Et oui, car la commande de zoom électrique du HM200 est restée sur le boîtier et la poignée. Et elle peut servir, par exemple avec le zoom Olympus 12-50 qui intègre un zoom motorisé. On retrouve dans ce cas l'ergonomie d'un caméscope conventionnel.
Pour le test, nous avons utilisé un zoom Olympus Zuiko Pro 12-40 f/2,8. Ce zoom de belle qualité est adapté, par sa taille, son ouverture confortable et constante et son prix (environ 900 euros) en rapport avec celui du caméscope. Sans zoom motorisé, il n'est pas pilotable avec la commande de zoom, mais tous les automatismes fonctionnent.
Mettre un capteur Super 35 derrière une monture MFT, ce n'est pas un peu dommage ? Les capteurs 4/3 sont sensiblement plus petits que les Super 35. Un objectif conçu pour les capteurs 4/3 ne pourra pas utiliser toute la surface du capteur. Mais il existe des objectifs conçus comme des objectifs APS-C ou plein format et équipés d'une monture MFT. Dans ce cas, l'image après l'objectif couvre bien tout le capteur Super 35. Et dans ce cas, le LS300 utilise toute la surface du capteur, tous ses photosites. Le "crop factor" par rapport à un plein format n'est que de 1,5.
Si on monte un objectif MFT sur le GY-LS300 et qu'on utilise toute la surface du capteur, on constate un énorme vignetage. Quel est le piège ? Habituellement, c'est le fabricant qui détermine quelle partie du capteur le caméscope utilise. Ici, il y a une fonction "Variable Scan Mapping" dans le menu qui permet de faire varier quelle partie centrale du capteur sera utilisée. Du jamais vu à ce niveau de gamme !
Vous réglez votre objectif en ouverture maximale et en focale minimale, puis vous constatez le vignetage à l'écran. A vous ensuite de régler, à quelque pour cent près, la partie du capteur dont les coins ne sont pas dans l'ombre. Pour nous aider, JVC a établi quelques repères. En 4K ou Ultra HD, cela varie de 100 % à 80 %. En HD, ça va de 100% à 43%. Le "crop factor "passe ainsi de 1,5 pour un objectif Super 35 ou plein format à 1,9 pour un objectif MFT. En HD, il est même possible d'utiliser le surplus de pixels pour zoomer en n'utilisant qu'une petite partie du capteur, sans descendre sous les 1920 pixels de large. On obtient un crop de 3,6 dans ce cas. Dans le test, nous avons gardé le réglage conseillé de 80 % pour un objectif MFT.
Attention, cette fonction VSM, pour séduisante qu'elle soit, peut altérer la qualité d'image. Avec un objectif MFT et le VSM sur 80%, on n'utilise que 3610 photosites dans la largeur du capteur. C'est moins que les 3840 pixels requis pour l'Ultra HD. La résolution va donc forcément diminuer, même si l'image fera bien 3840 points de large au finale. C'est pour ça qu'il y a un réglage à 86 % (qui donne 3880 photosites pour l'Ultra HD) et à 92% (qui donne 4150 photosites pour le 4K) dans la fonction VSM. Mais à 86%, on aura du vignetage sur les petits objectifs MFT. Obtenir la résolution maximale de ce caméscope exige donc un objectif plus gros que les objectifs MFT de Olympus, Panasonic ou d'autres.
Le bloc capteur intègre le filtre neutre à trois niveaux. La commande à molette est, sous le capteur, originale et pas désagréable. Au début, je l'ai confondue avec la molette de réglage de l'iris, mais j'ai vite pris le pli, car j'ai souvent utilisé cette molette en extérieur. Avec un capteur sensible, un objectif bien ouvert, il faut souvent "griser" l'image pour rester dans la plage d'ouverture optimale du zoom. C'est pour ça que le filtre divise "beaucoup" : 1/4 au premier niveau, 1/16 au second niveau et 1/64 au troisième niveau. On peut ainsi augmenter l'ouverture pour diminuer la profondeur de champ, même au soleil.
L'aspect du GY-LS300 laisse penser que c'est un caméscope de poing. Même si ce n'est pas la bonne catégorie, on pourrait l'utiliser ainsi. Mais il manque une fonction critique d'un caméscope de poing au LS300 : la stabilisation. Bien sûr, un objectif stabilisé résoudrait ce souci, mais ce n'est pas le cas de tous les objectifs. Par exemple, celui du test ne l'est pas. Il faudrait un capteur stabilisé, comme chez Sony. Bien sûr, stabiliser un gros capteur est complexe et coûteux. Bien sûr, ce genre de caméscope est surtout destiné à être utilisé sur trépied, mais on aurait aimé un capteur stabilisé pour gagner un usage "à main levée".
Sur le GY-LS300, tout ce qui profite à l'ergonomie du GY-HM200 reste valide : navigation aisée dans les menus, pas de menu tactile, boutons de déclenchement fiables, nombreux boutons vraiment personnalisables, menus en sept langues, etc. Pour plus de détails, c'est par ici.
Le caméscope est toujours aussi lent à démarrer. Nous avons même noté un délai important lors de l'arrêt de l'enregistrement. Méfiance : la captation continue brièvement après l'appui sur le bouton pour l'arrêt.
Si le GY-HM200 profite de sa taille et de son poids modestes pour prendre soin de son utilisateur en ne le fatiguant pas trop, ce n'est pas le cas du GY-LS300. L'équilibre est rompu par l'ajout du bloc capteur à l'avant du caméscope. Du coup, le poids de l'optique se fait notablement sentir. Contrairement au HM200, il est quasi impossible de tenir le LS300 avec la seule main droite plus de quelques secondes. Même en le tenant par la poignée supérieure, il plonge vers l'avant. Donc pas de tenue "pendulaire" pour favoriser la stabilité en marchant par exemple.
Alors que le GY-HM200 se contente de l'UltraHD, le GY-LS300, lui, est un vrai caméscope 4K. Capable de capter en 4096 points de large, il se positionne plus comme un "caméscope cinéma".
Le gros capteur, au format Super35 aussi choisi par Canon et Sony, fait référence à une taille de pellicule cinématographique qui fut très utilisée. Cette taille semble le compromis idéal pour obtenir une image cinématographique sans les contraintes parfois excessives du plein format. Comme sur de nombreux reflex avec un capteur APS-C, on peut obtenir une faible profondeur de champ. La qualité du bokeh dépendra bien sûr de l'objectif, en particulier de son iris. Le rendu de l'image aussi sera fortement influencé par l'objectif monté. Au SATIS, on a pu voir le LS300 équipé d'une optique Samyang qui rendait une image très "cinéma". Avec sa grande et belle ouverture, on pourra bénéficier d'une très faible profondeur de champ et d'un bokeh esthétique. Reste que les objectifs de ce type sont parfois bien plus coûteux que le caméscope lui-même.
Les réglages d'image sont assez nombreux : niveau de noir, détail, gamma, colorimétrie, etc. Et même une dynamique étendue (Wide DR). Mais, pour mieux concurrencer les rivaux ambitieux, et en cohérence avec le positionnement "cinéma", le LS300 bénéficie non seulement de plusieurs réglages Cinéma mais surtout d'un mode Log, appelé J-Log1 chez JVC, sans surprise. A vous les joies de l'étalonnage, du choix des LUTS les plus appropriés pour obtenir la colorimétrie souhaitée. Le LS300 ne vous bride pas de ce côté.
On retrouve toutes les possibilités des plus gros caméscopes, mais toujours qu'un seul profil d'image dans le caméscope. Et avec la même astuce que sur le GY-HM200, qui permet d'en enregistrer et charger 8 sur carte mémoire. Le changement de profil est donc plus laborieux que chez les concurrents, mais c'est faisable.
Les fréquences d'image sont peu nombreuses : 24, 25, 30, 50 et 60. Le HM200 a bénéficié d'une amélioration permettant d'aller jusqu'à 120 ips en Full HD. Le LS300 attend son tour, c'est pour très bientôt. Car si le processeur vidéo et la partie enregistreur du LS300 ne suivent pas, le capteur lui-même est capable de dépasser les 60 ips en 4K. Il faudra une augmentation sérieuse de la puissance de traitement pour libérer ce capteur et permettre au successeur du LS300 de monter en vitesse. C'est aussi cette augmentation de puissance et de débit qui lancera le mode RAW sur un futur modèle. En attendant, revenons au LS300 qui est limité à 30 ips en 4K, ce qui est cohérent avec son positionnement tarifaire.
Le réglage de balance des blancs ne bénéficie toujours pas de presets rapides de balance des blancs de type "photo" dans ce caméscope, c'est dommage. Il y a possibilité d'affecter une des trois positions du levier de balance des blancs à l'automatisme, c'est assez souple. La position preset contient deux valeurs que l'on peut régler dans le menu et entre lesquelles on bascule en appuyant sur la touche AWB. C'est une façon pratique de proposer 4 valeurs de blanc pré-réglées sans perturber les cadreurs habitués aux trois positions.
Les automatismes d'exposition nous ont semblé corrects. Le LS300 et son capteur sensible à large plage dynamique, est facile à contenter. La bonne utilisation des filtres neutres, de l'ouverture de l'objectif et de la bonne sensibilité native du capteur donne une grande latitude de travail. Et maintenant que nous avons l'histogramme affiché en permanence (à la place du niveau audio toutefois), plus d'excuse pour se tromper (sauf en test, bien sûr). Pas de forme d'onde ou de vectorscope comme chez Canon.
A l'instar du GY-HM200, il est possible de bien restreindre les plages d'ouvertures de l'iris lorsqu'on laisse le caméscope gérer l'exposition. Le mode auto devient ainsi semi-manuel et permet d'exploiter au mieux l'objectif en n'utilisant que les plages d'ouverture où il est le plus performant.
Nous avons vu que le composant original du LS300 est ce capteur Super35. Avec des photosites de 5,2 microns de large, il doit être sensible, les lois de la physique sont pour lui. Pas autant que celui du Canon EOS C100 dont les photosites sont encore plus gros, puisqu'il y en a moins sur la même taille de capteur, mais pas loin.
On peut forcer le gain jusqu'à 24 dB par pas de 3 dB, classique. Mais aussi le régler en mode ISO de 400 à 6400. Et s'il faut encore forcer pour capturer une image de nuit en acceptant le bruit, la fonction LoLux permet de monter à 30 ou 36 dB. Mais ce ne sera pas souvent utile, le capteur étant suffisamment sensible pour faire amplificateur dès un gain de 15 dB. C'est à dire qu'à partir d'environ 12 dB à pleine ouverture avec l'objectif de test, la luminosité de l'image enregistrée est proche de celle constatée à l'oeil nu en environnement sombre.
Sans surprise, on a des images nettement moins bruitées que celles des petits capteurs, la qualité reste correcte en montant en sensibilité. On pourra limiter à 12 dB dans les tournages en intérieur pour limiter le bruit, sans que cela empêche de distinguer correctement la scène.
Si le GY-LS300 est une proposition originale, la concurrence existe cependant. Quels sont les caméscopes à grand capteur à moins de 3000 euros HT, capables d'enregistrer en 4K ?
Si on se contente de la haute définition, nous retrouvons le EOS C100 Mark II de Canon, avec son ergonomie spécifique, et son remarquable capteur. On y retrouve un capteur Super35 et des objectifs interchangeables, dans un format plutôt compact. Contrairement au LS300, le boîtier des EOS C a été conçu autour du gros capteur, ce qui le rend plus compact et équilibré. Mais chez Canon, pas de 4K ni d'Ultra HD, ni même de 4:2:2. Il faudra attendre le modèle suivant pour ça. Sa sensibilité ne suffira pas à l'EOS C100 pour être compétitif face au LS300, qui est environ 1000 euros moins cher.
Objectif interchangeable, avec un capteur Super35, on retrouve des caméscopes BlackMagic. Notamment le Ursa mini 4K, un peu plus cher, plus lourd et mieux équipé, mais avec moins de fonctions. On peut aussi comparer avec le Production Camera 4K, moins équipé et moins à l'aise sur le terrain. D'ailleurs, si vous pensiez utiliser un caméscope BlackMagic, regardez de très près le GY-LS300, il pourrait séduire ceux qui ne veulent pas s'encombrer du RAW. Au moins, vous aurez des filtres neutres intégrés et toute la panoplie des automatismes, en plus des fonctions réseau !
Chez Sony, on pourrait penser au FS700 mais la différence de prix est tellement importante (environ 2000 euros de plus) que ce n'est pas un vrai concurrent.
Chez Panasonic, pas de vrai caméscope à grand capteur, après l'abandon du AF101. Le DVX200 n'a pas d'objectif interchangeable. C'est donc le GH4 qui remplit cette case, mais ce n'est pas un vraiment un caméscope.
Nous voyons bien que JVC, et nous ne l’attendions dans ce rôle, est une des rares fabricants à concurrencer BlackMagic. Il n'y pas encore de capacité RAW, mais la richesse fonctionnelle, en particulier les automatismes, est celle d'un caméscope professionnel de terrain, ce qui ne limite pas le caméscope au studio et ne nécessite l'ajout de multiples accessoires coûteux.
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