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Prix fabricant : 669 Euros
Le FDR-AXP33 est un héritage lointain du HDR-PJ810 (Full HD) et du modèle FDR-AX100 (4K) sortis en 2014, mais ce modèle 2015 est 30% plus petit et 20% plus léger que ce dernier. Déjà, le FDR-AX100 était le plus petit (90 mm x 83,5 mm x 223,5 mm) et le plus léger (915 grammes) caméscope "4K", très exactement 75 % plus réduit que son grand frère, le FDR-AX1E. Pour autant, le nouveau venu ne semble pas remplacer le FDR-AX100 mais plutôt en être une déclinaison, d'ailleurs on peut encore acheter les deux modèles à l'heure où nous publions ce test.
Sony a équipé cette fois le FDR-AXP33 du fameux système de stabilisation B.OSS. Un détail significatif car pour réussir cette intégration, il a dû battre en retraite en réduisant le capteur de 1'' à 1/2,3’’ dont 8,29 Mp sont affectés à la vidéo. Il faut dire que le FDR-AX100 peinait côté stabilisation. Mais peut-être les choses se sont-elles orchestrées plus simplement : Sony a sorti un modèle équipé d'un capteur 1/2,3'', du coup le stabilisateur B.O.S.S s'est imposé logiquement.
Les autres atouts du prédécesseur sont (presque) tous conservés avec même quelques améliorations. Le zoom se cantonne toutefois à un modeste x10 (x20 chez Panasonic avec le HC-WX970) mais Sony propose aussi un « Clear Zoom » 15x exploitable en 4K et un 20x en FullHD.
Le FDR-AXP33 enregistre enregistre en 4K/25p ou 4K/24p avec un débit allant jusqu’à 100 Mbits/s en XAVC-S, soit un débit supérieur au FDR-AX100 (60 Mbits/s) dont il dispose aussi. Le FDR-AXP33 sait aussi filmer en HD en 1080/50p ou 1080/50i.
Contrairement à Panasonic sur son modèle haut de gamme, Sony n'a pas oublié le viseur (de 1,5 Mp) ni un large écran Xtra Fine LCD de 3 pouces, de technologie WhiteMagic, déjà explorée sur certains Xperia de la marque. Avantage sur le papier : meilleure lisibilité à l'extérieur, et moindre consommation à l'intérieur.
Le FDR-AXP33 dispose aussi d'un bouton de commande latérale qui peut être affecté à différentes fonctions telles que le gain ou la luminosité. Wi-Fi et fonctionnalités NFC sont de la partie. Enfin, le FDR-AXP33 intègre un picoprojecteur de 50 lumens, premier du genre sur un camescope 4K.
Notez enfin qu'il existe des variantes du FDR-AXP33. Ainsi le FDR-AX33 est proposé sans projecteur intégré pour 200 euros de moins à partir de début mai 2015 dans toutes les principales enseignes (et non pas seulement sur le site Sony France). Une décision commerciale importante puisque cela fait descendre le produit à 999 euros prix catalogue au lieu de 1200 euros.
Citons aussi les FDR-AXP35 et AX30, avec et sans picoprojecteur, mais non distribués en France, qui disposent d'une mémoire interne de 64 Go. Il ne faudra pas confondre ces références si jamais elles sont disponibles sur le Web.
Malgré la désaffection du camescope conventionnel par rapport aux caméras d'action ou aux reflex, Sony n'abandonne pas (d'autant qu'il est leader) et continue de tenter de séduire les amateurs avertis. Un intérêt d'autant plus grand que les produits hauts de gamme dégagent des marges supérieures.
Sony nous sort la 3e génération de modèles 4K (eh oui déjà...). Un modèle "poids lourd" par rapport à une petite actioncam mais toutefois un peu moins pesante et encombrante d'année en année (versus FDR-AX100 : 30% plus petit et 20% plus léger). Le compromis paraît bon cette année : 725 grammes au complet, et des dimensions de 75 x 78.5 x 155 mm à comparer aux 915 grammes du FDR-AX100 et ses 81 x 83,5 x 196,5 mm.
Autre évolution cette année traduisant une plus grande maturation : 1 seul modèle au lieu de 2 (CX900 et FDR-AX100), on passe directement au 4K mais bien sûr, selon une logique "qui peut le plus peut le moins", il est possible de choisir le mode Full HD si vous n'êtes pas encore prêt pour le 4K pur des raisons informatiques par exemple.
Quoiqu'il en soit, le AXP33 a les mêmes atouts que son frère aîné, depuis l'objectif Carl Zeiss, jusqu'au viseur relevable, l’écran 3,5 pouces, le stabilisateur B.O.S.S, en passant par la bague de zoom / mise au point, l'élévation des débits d'enregistrement, l'audio manuel, ou le Wi-Fi bien sûr. Et pour ceux qui aiment ou qui en ont l'utilité (il y en a), le picoprojecteur s'est encore amélioré.
Le capteur du Sony est un CMOS Exmor R rétro-éclairé surpixellisé de 18 Mp couplé à un processeur Bionz X. Ce capteur diffère complètement du modèle précédent (FDR-AX100 et son équivalent non-4K CX900). Exit la cible 1 pouce procurant de magnifiques bokehs, et une sensibilité légèrement améliorée sur le papier, bonjour le 1/2,3'' plus traditionnel... Plus camescope oserais-je dire...
L'objectif est un Vario-Sonnar Carl Zeiss cher à Sony. Diagonale oblige de la cible, le diamètre de l'objectif atteint 52 mm. Pas de large pare-soleil cette fois, il faudra en chercher un au rayon des accessoires compatibles. On a cherché, on n'a pas trouvé ! Il existe des pare-soleil 52 mm sur le Web mais l'adaptation est spécifique bien souvent. Si vous avez un tuyau, on prend !
Trois avantages et non des moindres à l'éviction du capteur 1 pouce : un prix revu à la baisse, même s'il paraîtra encore cher à certains (1200 euros au lancement). Deuzio, le capteur moins gros a permis visiblement à Sony de réintégrer son système de stabilisation B.O.S.S dont l'efficacité n'est plus à prouver en 2K depuis des années. Et la bonne nouvelle, est que la stabilisation est également probante en 4K, surtout pour des prises de vues éloignées avec le modeste zoom x10. La stabilisation en marchant tient également toutes ses promesses comme le montrent nos fichiers-tests. Néanmoins, dans un esprit plus "photographique", on peut filmer sur trépied, c'est très beau aussi ! :) Notez enfin que le FDR-AXP33 est un peu plus léger que le FDR-AX100. Or on sait que le poids concoure à une bonne stabilité.
Concernant le rolling shutter, les choses sont moins tranchées qu'on aurait pu le penser. Il est moins gênant mais il est toujours présent.
Le zoom est plus rapide que lent et la commande de zoom sur le dessus est très agréable. On balaie les focales du zoom x10 en 15 à 16 secondes à la vitesse la plus lente (18 secondes avec Clear zoom). Pour la vitesse la plus rapide, Sony est un des rares à avoir compris l’effet "coup de poing" qui est très facile à réaliser car la mécanique du zooming prend à peine plus d'1 seconde (1,02'').
Notez que le zoom est aussi reporté sur écran. Différence, sa vitesse est fixe, donc régulière. Mais la progressivité est lente.
Attention à un principe redoutable : si vous positionnez le stabilisateur en mode de stabilisation Standard (ou en Off), seul le x10 s'active. Mais si vous placez le stabilisateur en mode Active, vous passez obligatoirement en 15x (en 4K) ou 20x (en FullHD). Aucune démarcation ne s'affiche. Pénible ! Pire : aucune mention (chiffrée) de la progression du zoom ne s'affiche sur écran, on se contente d'une barre approximative. Les autres marques ont pourtant jugé bon d'afficher cette indication.
Sur ces deux captures d'écran (cliquez en plein écran), on voit au-dessous que le facteur d'agrandissement x15 permet que les détails sur le pelage ressortent mieux et le museau du chat est moins nébuleux. En contrepartie, la puissance du zoom 15x est un plus qui compense la faiblesse de l'amplitude optique de base (10x).
Ce zoom 15x ou 20x correspond au Clear Image Zoom. Le principe est que le camescope récupère la partie du capteur inutilisée du fait de l'activation du stabilisateur, ce dernier recadrant l'image. La qualité optique ne suit pas totalement, sans doute parce qu'une optique prévue pour un zoom x10 n'est pas faite pour un zoom x15. Mais en 4K en tout cas, il est tout fait possible d'utiliser ce zoom 15x, à vous de juger. L'appellation Clear Image zoom n'est pas très heureuse en tout cas, le terme de "Clear" est même peu explicite !
en haut, avec stabilisateur activé, en bas avec stabilisateur désactivé.
la différence d'angle de vue est très minime
(objectif à gauche de l'image légèrement plus visible en désactivé)
La position grand-angulaire, arme redoutable de Sony depuis quelques années, est ici très légèrement sacrifiée à 29,8 mm. Cela se traduit par un léger manque de recul sur la prise de vues d'édifices ou en intérieur dans de petits espaces, sans être trop gênant heureusement. Cet équivalent focale de 29,8 mm est donné stabilisateur sur Off en en Standard. L'angle (non précisé) se rétrécit un peu plus en mode Activé mais la différence est vraiment très minime en 4K (on perd 1 à 2 mm maxi), de plus ce mode est généralement destiné à des prises de vues en marchant.
En contrepartie, le téléobjectif offre une focale encore honorable proche du 300 mm (298 mm en x10) ou flirtant avec les 450 mm (447 mm en x15). Par ailleurs, l'ouverture défend un très respectable f/1,8-3,4, là où d'autres optiques démarrent à f/2,8, renouant avec ce qu'on connaissait chez JVC par exemple, même si ce dernier fait mieux avec son GC-PX100 à f/1,2-2,4. La distance minimale de mise au point est de 1 cm.
Comme avec le FDR-AX100, la batterie fournie du FDR-AXP33 est la NP-FV70. Pas d'amélioration, on retrouve les 65 minutes réelles d'autonomie, ce qui n'est pas la pire des autonomies soit dit en passant. Vous savez ce qu'il vous reste à faire : acquérir une seconde batterie, préférez la batterie Sony NP-FV100.
Vous pouvez aussi acquérir une batterie générique équivalente pour être serein pendant 135 minutes réelles, ce qui vous fera un total de 200 minutes, soit 3 heures et 20 minutes. Sauf tournage énergivore, ça devrait suffire dans 95% des situations à condition de recharger le soir venu. La recharge de la NP-FV70 dure 205 minutes (par l’adaptateur secteur fourni) ou 555 minutes par le PC / Mac, c'est long mais normal. Attention, la recharge de la FV100 dure 360 minutes sur secteur et 930 minutes (!) sur ordinateur. Pire que les robots de la série Reals Human ! :) A noter aussi qu'un chargeur séparé existe en option, le chargeur Sony BC-TRV
Sa compatibilité est garantie avec le FDR-AXP33.
Avec viseur ou avec écran en mode luminosité normal, la consommation du FDR-AXP33E est en 4K de 5,6 W, alors qu'elle descend en FullHD à 3,9 W (consommation CX900 : 3,2 W).
Enfin, sur trépied, toujours le souci récurrent qui se manifeste par l'obligation de devoir dégager le loquet situé au-dessous du camescope pour extraire la batterie.
La connectique est cachée derrière des volets en plastique habituels. La micro-HDMI pour relier des périphériques externes (le câble micro-HDMI / HDMI est fourni) côtoie la prise Projector In destinée à relier un périphérique externe pour projeter depuis le camescope.
La recopie sur un disque dur externe est aussi possible mais malheureusement, apparemment uniquement en AVCHD. Je vous invite à (re)lire à ce sujet l'article complet consacré à cette fonctionnalité bien utile.
De l'autre côté, la mini-jack pour connecter un micro externe, la prise casque, et la prise Multi / micro-connecteur USB pour divers usages, y compris pour relier en analogique (moyennant câble optionnel). Enfin, un cordon pour prise USB 2.0 (toujours pas d'USB 3.0 en 2015 !) solidaire du camescope, est accompagnée d'une rallonge de raccordement fournie.
Aujourd'hui sans Wi-Fi / NFC, un camescope paraît ridicule. Alors tous sont obligés de revendiquer de telles propriétés. Le FDR-AXP33 ne faillit pas à la règle. Pour rappel (le FDR-AXP33 n'est pas seul à revendiquer de telles capacités), le Wi-Fi donne accès aux fonctionnalités suivantes :
Utiliser son smartphone ou sa tablette comme télécommande sans fil
Enregistrer des films et des photos sur son ordinateur
Transférer des films (MP4) et des photos sur son smartphone ou sa tablette
Lire des images sur un téléviseur compatible
Diffuser en continu en direct
Communiquer en multicaméra
Utiliser son smartphone ou sa tablette comme télécommande sans fil est peut-être l’usage le plus simple et le plus utilisé. Il s'effectue depuis l'application gratuite Play Memories Mobile. Mes essais avec un iPad se sont avérés concluants pour piloter le camescope en direct mais els commandes sont sommaires (Wide / Tele, Start / Stop). Pour lire les photos ou les vidéos du camescope, seuls les MP4 basse définition sont lisibles.
Notez que le FDR-AXP33 a fait l'impasse sur le GPS. Quoique critiqué, je trouve ça dommage.
Le FDR-AXP33 enregistre sur carte mémoire avec un logement calfeutré derrière une trappe elle-même derrière l'écran. Rien à redire. Deux logements auraient été préférables, mais passons.
Côté modes d'enregistrement, désolé par avance de l'indigestion technique !
Le débit du camescope, du moins celui à 60 Mbps, est pris en compte si la carte répond à une Class10 qui absorbe jusqu'à 80 Mbps (soit 10 Mo/s).
Comme son prédécesseur, le FDR-AXP33 enregistre dans la fameuse résolution UltraHD qui offre une image valorisée en 3840 x 2160 pixels (rapport 1,77) en 25p (pas de 50p). Il ne s'agit pas de 4K natif (4096 x 2160, rapport 1,90), mais la différence est peu significative : UltraHD ou vrai 4K, la qualité image et l'effet produit sur le spectateur sont similaires. L'enregistrement s'effectue dans ce cas en XAVC-S (codec Long Gop qui compresse des groupes d'images) dont il existe des variantes en pro (XAVC Intra, plus facile à traiter au montage).
Le XAVC-S est capable d'atteindre des débits jusqu'à 150 Mbps. Celui du FDR-AXP33 flirte avec les 100 Mbps, au-dessus des 60 Mbps du prédécesseur. C'est bien mais ce n'est pas un exploit. Le débit de "l'ancien" FDR-AX1, par exemple, monte jusqu'à 150 Mbps sur carte QXD. Et puis, à 100 Mbps, ne vous attendez pas à un gain image quelconque si vos images sont peu mobiles.
Les XAVC-S / XAVC - pour ceux qui prennent le train en marche - sont des formats évolutifs soutenus par Avid, Apple, Adobe, Grass Valley, Matrox.... Bref, du beau monde ! Ils supportent le 4:2:0, le 4:2:2, et même le 4:4:4. Parmi les différences XAVC-S / XAVC, le XAVC-S ne peut enregistrer en vrai 4K. L'encapsulage est en MP4 en XAVC-S, alors qu'il est en MXF en XAVC.
L'enregistrement en XAVC-S nécessite une carte rapide de type SDXC UHS-1, un peu plus chère que les SDHC et surtout, le 100 Mbits/s requiert une carte U3 obligatoire, aucune U1 n'ayant marché. C'est un peu la grimace, car les U3 sont chères. Un truc bien : la fréquence et le débit s'affichent (en petit) en relecture des images.
Parlons autonomie à présent. En AVCHD classique, on peut enregistrer 2H30 à 3H (1080/50p et 1080/50i FX) sur une carte 32 Go. Avec le XAVC-S 4K, l'autonomie fléchit à 2H10 sur carte... 64 Go ! C'est assez frustrant de constater que sa carte de 64 Go se remplit aussi vite. A titre de comparaison, avec la même carte 64 Go, le 1080/50p en AVCHD offre une autonomie de 5H10 ! Le facteur entre l'AVCHD et le XAVC-S 4K est supérieur à x2,1. On retrouve plus ou moins les données fournies par Sony.
Bref, non seulement l'XAVC-S contraint à supporter des fichiers plus volumineux, mais en plus, il faut anticiper cette contrainte si l'on part en déplacement longtemps. On comprend donc que l'utilisation du mode XAVC-S demande réflexion.
Alternative possible, enregistrer en XAVC-S HD et même en AVCHD, ce qui rassurera sans doute les plus indécis dans une logique "qui peut le moins peut le plus ensuite !".
Autant l'AVCHD est une position d'attente possible pour un utilisateur hésitant à passer au 4K ou qui n'a pas l'équipement informatique super-musclé nécessaire. Mais le maintien du XAVC-S HD me semble toujours aussi superflu.
Un point non négligeable à retenir, on peut "mélanger" des vidéos en XAVC-S 4K, XAVC-S HD et AVCHD sur une même carte SDXC. Mais vous verrez qu'à l'usage, c'est vite le bazar si vous procédez ainsi, car selon votre logiciel, la répartition des types de fichiers mp4 et MTS est plus ou moins bien présentée. Mon conseil : alterner entre 2 cartes si l'on enregistre dans les deux formats.
Petit point d'amélioration semble-t-il : le compresseur 4K ne met plus "un certain temps" avant de se mettre en route et de s'arrêter, ce qui évite de rater les débuts de plans et évite d'obtenir des plans de fin qui "partent en vrille". L'attente est à peine supérieure à 1 seconde désormais.
Parmi les modes supplémentaires, on trouve une armée d'options toutes assez superflues à mon goût.
Le plus intéressant est peut-être l'Enregistrement vidéo double, c'est à dire la faculté d’enregistrer simultanément un film mp4 pendant un enregistrement 4K ou HD. L’enregistrement en bas débit (720p, 3 Mbits) se destine à un envoi rapide et léger par Wi-Fi par exemple. Attention, la fonction est proposée par défaut et complique selon moi la gestion des rushes dans un logiciel de montage. Désactivez-la dans le Menu si vous ne comptez pas l'utiliser.
On dénombre aussi un aspect Cinéma qui en jouant sur la luminosité / couleur, réchauffe les vues, cependant il procure un rendu assez artificiel.
On bénéficie aussi d'un Enregistrement à vitesse élevée. Il s'agit d'un mode 720p à 100 Mbits/s qu'encaisse assez bien une carte SDXC U1. L'intérêt me semble toutefois peu évident en 720p, mais on ne va pas taper sur le FDR-AXP33 simplement parce que certaines fonctions sont surperflues, il suffit de les ignorer. Cette fonction ne s'active pas en 4K mais seulement en XAVC-S HD comme. Il existe aussi l'enregistrement lent régulier et la Prise de vue golf qui n'enregistre qu'en AVCHD FullHD. Le premier crée un ralenti d'assez mauvaise qualité, le second une décomposition du mouvement pour un swing de golf.
On trouve aussi sur le FDR-AXP33 un "vrai-faux 24p" qui nécessite qu'aucun autre format (en 25p) n'ait été enregistré sur la carte, sinon le camescope refuse d'enregistrer. Très contraignant donc.
L'écran tactile offre une vision toujours aussi confortable même si on pourrait toujours imaginer une diagonale supérieure à 3 pouces (7,5 cm) qui a existé autrefois (3,5 cm). L'écran est réactif et comporte la fameuse seconde commande de zoom et le Start / Stop qui s'affiche lorsqu'on démarre l'enregistrement.
Sony annonce que cet écran bénéficie de la technologie WhiteMagic, déjà rencontrée sur certains Xperia de la marque. Mais nous n'avons pas constaté de différence en terme de lisibilité à l'extérieur, ni une moindre consommation à l'intérieur, deux points que Sony mettait en avant dans son communiqué initial.
En revanche, la résolution (921 000 pixels) est modeste en 2015 et les 2 niveaux de luminosité font ce qu'ils peuvent. Méfiez-vous d'ailleurs du rendu, l'écran a tendance à sous-exposer, provoquant des images en réalité légèrement surexposées. Malgré tout, l'existence du viseur rend indulgent.
Pas de fioritures sur le côté, et le Mode Miroir est possible bien sûr comme avec tout camescope.
Le viseur couleurs 0,6 cm (0,24'') de 1,55 Mp du FDR-AXP33 est un vrai plus, d'autant que chez Panasonic, le grand rival, le nouveau modèle a jugé bon de s'en passer ! Certes, on descend un peu en taille par rapport au FDR-AX100 qui tutoyait les 1 cm de diagonale (0,39'') pour 1,44 Mp, mais on discerne nettement son sujet, c'est agréable ! Le viseur est étirable (très légèrement) et relevable.
La dioptrie a même été améliorée et il faut vraiment avoir été enquiquiné avec les modèles précédents pour le discerner. En fait, Sony semble avoir pris en compte un défaut des précédents modèles : la dioptrie se déréglait parfois quand on saisissait le viseur ou quand on le sortait / rentrait un peu rapidement. Un détail ? Oui, mais appréciable dans l'urgence ! ici avec le FDR-AXP33, le problème est réglé puisque la dioptrie est quasi-indéréglable grâce à une incurvation dans le plastique et la nécessité de tourner avec son pouce ! Bien vu.
Côté manipulation, le FDR-AXP33 est toujours aussi aisé à allumer en tirant / repoussant le viseur vers soi ou en ouvrant / fermant l'écran. Même regret à chaque fois, viseur et écran ne peuvent fonctionner ensemble. Pas de détection oculaire non plus comme chez Panasonic ou chez... Sony puisque la fonctionnalité existait sur le couple CX900 / FDR-AX100 !
La navigation tactile, toujours aussi agréable sur les modèles Sony (mais la concurrence a rattrapé le retard), permet toujours de diviser, copier, supprimer...
Les caractéristiques audio du FDR-AXP33 sont très complètes : prises casque et micro, son Surround 5.1. (débrayable), stéréo 2 canaux, l'un comme l'autre étant très bons. Pas d'XLR évidemment... mais un kit adaptateur, (XLR-K2M) est proposé à un prix exorbitant (environ 600 euros), équivalent à la moitié du prix du camescope.
L'audio reste réglable à l'enregistrement. Méfiez-vous du couplage du son manuel et du 5.1, il peut amplifier le rendu sonore à un point non désiré. Le réglage dépend d'un accès au Menu. Cependant, sur ce dernier point, on peut assigner les niveaux d'enregistrement audio à l'un des trois boutons "Mon Bouton", depuis l'écran.
Le zoom ne produit quasiment aucun bruit en atmosphère silencieuse, et le fonctionnement de l'appareil non plus. C'est une bonne chose.
J'ai à peine perçu le bruit d'amplification continu qui était présent sur les modèles précédents en atmosphère silencieuse. Si malgré tout vous l'entendiez (ces phénomènes sont vicieux, ils se produisent parfois quand l'appareil chauffe), préférez l'audio 2 canaux au 5.1 et passez d'AUTO à MANUEL en baissant les niveaux.
En tout cas, le FDR-AXP33 ne risque pas de générer de bruit de ventilation et ce, pour une raison bien simple : les matériaux utilisés dans la structure interne permettent de favoriser une évacuation de la chaleur, mais Sony reste discret sur la nature des matériaux utilisés.
On retrouve les options micro-zoom et antivent. Une fonctionnalité rebaptisée "Suppression ma voix" a pour application pratique de permettre / interdire l'écoute de la voix humaine de l'opérateur. Attention, le spectre des fréquences laisse assez peu passer les mediums, il en résulte un son artificiel. Et on entend quand même la voix de l'opérateur s'il parle fort bien !
D'un poids de 100 grammes, le micro Sony ECM-XYST1M (test) se fixe sur la griffe qui est réservée aux accessoires Sony sauf à lui fixer un adaptateur. Il permet une maîtrise facile du son car ses deux capsules s’orientent indépendamment l’une de l’autre (jusqu’à 120° maximum).
Les anciens micros Sony HF ECM-HW2 et ECM-AW4 sont a priori compatibles avec le FDR-AXP33. Mais renseignez-vous avant d'acheter.
Le FDR-AXP33 est assez lourd mais cela participe à la bonne stabilité du camescope. En contrepartie, le poids risque de faire pencher l'appareil vers la gauche si l'on tient l'appareil à une mains (comme le montre souvent la publicité !). Moralité : tenez le FDR-AXP33 à deux mains ! Le FDR-AXP33 réagit assez rapidement par ouverture de l'écran.
Le déclencheur est réactif et pas trop dur. Résultat : pas ou peu de loupés. Le temps d'inertie est un peu long, en XAVC-S particulièrement, mais il s'est amélioré. On note l'habituel report de commandes de zoom et d'enregistrement sur écran qui ne s'affiche toutefois qu'après quelques secondes d'attente.
A l'heure des modèles actioncam lilliputiens, le FDR-AXP33 passerait presque pour un produit géant !
Le camescope est moins difficile à saisir que la surface très lisse d'un FDR-AX100, par ailleurs dépourvue de poignée. L'engin requiert tout de même de bonnes mains pour le maintenir lors d'un transport.
Les deux boutons principaux - Déclencheur et Manual - ou la bague de mise au point / zoom tombent bien sous les doigts, même à l'aveugle. Saluons à ce sujet l'aspect très peu boutonneux du camescope. Une réussite !
Enfin, on peut assigner trois fonctions de son choix grâce à la fonction "Mon bouton" dont personnellement, je me sers souvent. Je vous conseille d'assigner au moins le stabilisateur pour pouvoir changer rapidement de mode de stabilisation si besoin. L'affectation des boutons est toujours intuitive, mais consultez la notice en cas de souci.
Comme tous les modèles CMOS, le FDR-AXP33 est indifférent au Smear. Je n'ai pas observé de moirage marqué non plus. En revanche, le rolling shutter, dont on aurait pu penser qu'il serait absent d'un modèle à "petit" capteur est tout de même présent, images à l'appui ! Par contre, sur les panoramiques, on ne retrouve pas le phénomène de "rémanence" (ou Motion Blur) désagréable. Néanmoins, les mouvements panoramiques sont à manier avec précaution. On se méfiera également du réglage du Contrejour qui selon, qu'il est actif ou pas (il est heureusement désactivable), peut engendrer des réactions bien différentes du FDR-AXP33.
La qualité d'image en Ultra / HD / 4K, est belle. Sur l'écran du test (en 2560 x 1440), la résolution est spectaculaire sur les gros plans. La finesse des détails ressort bien. Notez qu'en cas de liaison avec un téléviseur 4K, il faut régler le sortie HDMI du Téléviseur 4K sur [Auto], ou [2160p/1080p].
Comme le capteur est plus petit qu'avec le FDR-AX100 (pour rappel, 1/2,3'' contre 1 pouce), les bokehs sont quasi inexistants, bien que l'ouverture du FDR-AXP33 soit de F/1,8 (contre f/2.8 pour le FDR-AX100). Pas non plus de filtres ND qui apportaient un indéniable atout.
Je n'ai pas observé de dominante particulière de couleurs et est-ce une habitude maintenant de tourner en 4K, mais les images du FDR-AX100 ou celles d'un GH4 (dans un autre genre) m'ont davantage convaincu. Il n'y aurait rien d'étonnant qu'à 1200 euros, prix catalogue, et avec un petit capteur 1/2,3'' garni de 18 Mp, Sony ait décliné un produit qui réponde à de multiples usages et demeure très pratique à utiliser en situation de "reportage" sans être la tête de la classe. On remarquera d’ailleurs que le FDR-AX100, n'a guère plus de photosites (20 Mp) alors que son capteur est bien plus gros. La densité est donc en l'avantage du FDR-AXP33.
Côté sensibilité, celle-ci est donnée pour 9 lux (4K) ou 6 lux (HD) au 1/50s et 5 lux et 3 lux au 1/25s. Le Sony atteint également son objectif avec une image qui fourmille peu, là où les petites cibles des autres camescopes tirent la langue. Sans égaler un capteur Full Frame, le rendu est bon. Pas de touche Gain extérieur mais la fonction Mon bouton peut assigner cette fonction. Comme d'habitude, et ce n'est pas propre à Sony, le Gain a tendance à booster la sensibilité au-delà de ce qui est nécessaire (on peut atteindre du +33 dB). Mais on peut paramétrer un Contrôle automatique du Gain, correspondant à une sensibilité plafond (par exemple AGC sur + 18dB) que l'automatisme ne franchira pas.
Le mode Low Lux (au 1/25) reste aussi d'une aide précieuse. Il provoque un léger effet de saccade et augmente un peu artificiellement la luminosité, aussi préférez le gain si vous maîtrisez ce dernier.
Pas de lampe intégrée mais rien n'interdit d'opter pour la torche Sony HVL-LEIR1. Sinon moyennant adaptateur, je vous recommande une des troches LED non-Sony comme celles que magazinevideo a testées. En revanche, le Nightshot est maintenu avec même un bouton dédié. Etonnant pour ce système infrarouge qui reste d'une utilité marginale pour le public auquel s'adresse ce type de camescope.
L'Autofocus se comporte globalement excellemment bien -ni trop lent ni trop rapide, pas d'hésitation - et s'avère assez efficace dans bien des situations, même en cas de zoom rapide. J'ai juste noté un très léger décrochage momentané de la mise au point au début d'un zoom arrière. Et sinon les cas classiques où la mise au point automatique ne se fait pas.
L'équilibre des blancs, comme d'habitude, est plus délicat. Le pelage blanc du chat au milieu de l'herbe ressort un peu cramé.
La mise au point manuelle est facilitée par la bague. Notez que cette bague est assignable à plusieurs fonctions au choix. Pour réassigner une fonction, il suffit de passer par le Menu. On peut ainsi préférer assigner l'exposition ou le zoom, mais on prend les paris que vous choisirez la mise au point, la plus instinctive en termes de touché de bague. Notez les multiples réglages "iris", exposition" ou Régl. exposition Auto" dont la différenciation n'est pas toujours très claire ! La bague en elle-même est plus fine que sur un CX900 / FDR-AX100 mais elle remplit correctement son rôle.
La mise au point étant essentielle en 4K, le FDR-AXP33 est bien secondé d'une fonction "Loupe" qui s'active en mise au point manuelle (en tournant la bague), du moins si la bague est assignée en mode de mise au point manuelle. Elle offre un agrandissement de la scène x2 avec un seul palier de grossissement (au lieu de deux sur le FDR-AX100). C'est plus simple à manier et plus pratique dans l'urgence finalement. Le système revient automatiquement à l'image non grossie une fraction de seconde après avoir arrêté de manipuler la bague. C'est pratique. De mémoire, ce n'était pas le cas avec le CX900 / FDR-AX100, sauf si on enclenchait l'enregistrement.
De plus, la loupe s'active hors enregistrement pour préparer sa mise au point ou pendant l'enregistrement à tout moment si on pointe sur un autre sujet et qu'on manipule à nouveau la bague. C'est une vraie souplesse.
La loupe est appuyée aussi par un système d'intensification de couleurs qu'on retrouve chez d'autres constructeurs (Panasonic, Canon...). Pour rappel, celle-ci fait apparaître en surbrillance les contours des sujets au moment où ils deviennent nets. Les aides à la mise au point sont particulièrement importantes en 4K où le moindre écart de mise au point se voit... nettement !
On retrouve aussi d'autres réglages plus classiques tels que la très conviviale Mesure / Mise au point Spot - qui permet de fixer la mise au point auto (ou l'exposition).
Pas de filtres ND intégrés sur ce modèle, mais cette caractéristique pro est rarement (jamais ?) proposée à ce niveau de prix.
Les photos - bien que ce ne soit pas la vocation première de ce camescope - sont de bonne qualité. Les vues fixes s'enregistrent en 16:9 ou en 4:3 à des résolutions allant du S-VGA jusqu'à 20 Mp en passant par 14,2 Mp. On accède au mode Photo sur le flanc gauche puis en pressant le bouton de commutation PHOTO. L'équivalent 16:9 est plus avantageux en photo qu'en vidéo puisqu'il descend à 26,8 - 268 mm .
On peut également capturer des vues fixes pendant l'enregistrement vidéo mais pas en 4K et dans une résolution plus limitée. On retrouve aussi des fonctionnalités photo classiques.
Sony poursuit sa logique de picoprojecteur intégré mais cette fois, un modèle 4K en bénéficie. Le fabricant s'était encore refusé à cette intégration sur le FDR-AXP33 sans qu'on sache trop si les raisons étaient d'ordre protectionniste (conserver de l'intérêt pour ses modèles "inférieurs" au HDR-CX900 tels que les HDR-PJ810 et PJ530) ou technologiques (difficulté technique, coût). Le fabricant a maintenant étendu son dispositif à tous ses modèles ou presque. Il faut dire que le système est séduisant, car la projection peut s'effectuer indifféremment sur un mur, un plafond, un écran, ou toute surface plane.
Pour rappel, le picoprojecteur est un vidéoprojecteur miniature. Une puce projette, tandis qu'une source de lumière est requise pour la vidéoprojection. C'est un objectif qui s'en charge, il est placé derrière l'écran du camescope. Deux hauts-parleurs (au sommet de l'écran) diffusent l'audio. La manipulation est un peu primaire, pourtant elle n'a pas changé. Comme l'écran est désactivé, on passe d'un bouton sur écran à l'autre via la commande de zoom et le bouton Photo. C'est déconcertant au début mais on s'y habitue.
La picoprojection a atteint un plafond relatif en qualité même si les vendeurs vous font toujours croire que le dernier modèle est mieux que le précédent. La résolution est maintenue à 854 x 480 pixels et la luminosité se tient à 50 lumens (35 lumens avec le PJ780 de 2013). La diagonale de projection est toujours de 100 pouces à 5 mètres de distance minimum. En continu, on peut projeter pendant 2H25 avec la batterie fournie (c'est 25 minutes de mieux que précédemment). Le niveau de contraste n'est pas indiqué.
Cependant un correcteur de trapèze est désormais intégré.
Depuis 2013, il est possible de projeter un document provenant d'un ordinateur ou tablette portable. Il faut transiter par la mini-HDMI du camescope (Projector In) qui sert d'entrée et utiliser le câble fourni.
Si vous avez l'habitude de faire appel à un logiciel externe, le FDR-AXP33 est compatible avec tous les logiciels de montage Windows / Mac. Donc pas de souci de ce côté-là.
Pour le format XAVC-S, tous les logiciels à ma connaissance acceptent aujourd'hui ce codec. C'est en tout cas le cas d'Avid, de Premiere Pro, de Vegas, de FCPX, de Magix VDL / Pro, de Pinnacle Studio, et même d'iMovie. Seul le XAVC-S à 100 Mbits/s peut poser d'éventuels soucis mais en général, les difficultés ne sont pas liées à la compatibilité mais à la capacité du logiciel de lire des hauts débits sans saccades. Sous 4 logiciels différents, pas de saccades constatées.
Il est donc prudent d'exploiter des fichiers allégés, optimisés ou Proxy. Un CPU (processeur) double coeur doté d'une fréquence entre 2 et 3 GHz est la base qu'il faut acquérir.
On retrouve aussi le logiciel PlayMemories Home (compatible Windows / Mac !) qu'il suffit de télécharger sur le site Sony. Play Memories Home peut s'avérer utile à titre de module d'importation. Sa prise en compte requiert de redémarrer l'ordinateur. Il peut aussi élaguer rapidement vos fichiers ou convertir des fichiers mp4.
Les fichiers XAVC-S, encapsulés en MP4, sont classés dans PRIVATE / M4ROOT / CLIP/... Ex : C0084.MP4. Si on a filmé également en AVCHD, on retrouvera la structure habituelle de type PRIVATE / AVCHD / BDMV /STREAM / 00000.MTS (ou m2TS). Ce mélange perturbe parfois le module d'importation du logiciel, du moins si votre carte a servi à d'autres usages. Ainsi avec FCPX, si vous enregistrez sur la même carte un signal 4K puis AVCHD, seuls les fichiers AVCHD s'affichent dans la fenêtre d'importation. Il faut les importer manuellement depuis la carte, par exemple en les stockant provisoirement sur le bureau. Pénible !
La communication en mode multicaméra est l'autre aspect intéressant de ce camescope. Je n'ai pas encore pu tester le dispositif (c'est prévu) qui promet d'être intéressant. Pour l'instant, on peut comprendre le système à partir de quelques captures d'écran extraites d'une vidéo que nous nous sommes procurée.
En fait le mode Multicamera dispose de deux types de connexion : simple ou multiple. C'est paradoxalement la connexion simple qui sera probablement la plus utilisée car elle met déjà en jeu deux caméras, la FDR-AXP33 (ou FDR-AX33) et une Actioncam type HDR-AS200. Cette dernière peut venir se fixer sur le FDR-AXP33 moyennant l'ajout d'un adaptateur de griffe (VCT-CSM1). Les deux caméras étant orientées dans la même direction, on peut ainsi générer deux focales différentes, l'actioncam qui filmera en plan large et la FDR-AXP33 qui filmera en plan serré.
Les deux caméras sont déclenchées en même temps, grâce à des préparatifs de mise en oeuvre bien décrites dans le mode d'emploi, mais qui ne tolèrent pas d'improvisation.
Ici, on voit la vue du FDR-AXP33 en plan serré.
Et ici, la vue large produite par l'Actioncam HDR-AS200.
La mode Multicaméra dispose d'un second mode nommé "Multi-Connection" et qui diffère du mode Single Connection. Cette fois, le mode Multi-Connection est une connexion avec une actioncam et une « lens-style camera » type DSC-QX30 et DSC-QX10. On dispose donc de 3 sources de prises de vues au total.
Qu'il s'agisse d'un mode Connexion simple ou multiconnection, le traitement des images s'opère ensuite via le logiciel de Sony PlayMemories Home. Il est a priori possible ensuite d'exporter le résultat obtenu pour traiter les vues dans son logiciels de montage habituel. mais ce point nécessitera éclaircissement..
En sélectionnant une vue dans le logiciel, les autres vues prises en même temps sont automatiquement sélectionnées à partir du time-code.
Vous pouvez aussi vous rendre compte de la qualité réelle de certains fichiers natifs du Sony FDR-AXP33 / FDR-AX33 en consultant la section Téléchargments du Forum.
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