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Prix fabricant : 570 Euros
Le HDR-PJ320E est un camescope milieu de gamme destiné aux amateurs "avertis", selon la terminologie Sony. Ce terme "averti" appartient toutefois à une segmentation contestable puisqu'elle est guidée par une logique de tranches tarifaires : ainsi le HDR-CX320, qui possède des caractéristiques identiques hormis le fait qu'il est dépourvu de picoprojecteur, est déclassé dans la catégorie "loisir", juste parce qu'il vaut 150 euros de moins. A noter que jusque dans les années 2000, la catégorie "averti" désignait plutôt des appareils hauts de gamme, entre 1000 et 2000 euros.
Aux côtés du HDR-PJ320 et dans la même gamme, on trouve également un grand frère, le HDR-PJ420, proposé à 770 euros, et qui se différencie du HDR-PJ320 sur plusieurs points : un plus gros capteur, une mémoire intégrée de 16 Go, et une griffe porte-accessoires. Pour être complet, signalons aussi l'existence à l'étranger du HDR-CX320 (sans le E) qui est un modèle au standard américano-japonais (NTSC) pourvu d'une connexion USB entrée / sortie (au lieu de sortie seule).
Le HDR-PJ320 tout comme le HDR-CX320 ont pour caractéristiques principales un grand-angle très généreux de 26,3 mm, un mode Progressif en 1080 /50p à 28 Mbit/s (en plus des 50i et du 25p) ou encore un câble USB solidaire du camescope (bien pratique). Ajoutez le zoom x30, un peu terni par un inutile x55 sur la coque, obtenu en mode Extended zoom. Saupoudrez le tout d'un écran tactile, et d'un Menu très fourni où l'on retrouve beaucoup de fonctions des modèles hauts de gamme comme le précieux "Mon bouton", système de personnalisation qui permet d'accéder à n'importe quelle fonction depuis l'écran.
La picoprojection reste l'un des points forts du modèle HDR-PJ320 (PJ = Projecteur), d'autant qu'on peut désormais projeter un document depuis une source externe. On peut projeter ses vidéos sur un mur, au plafond, ou toute surface plane. On peut aussi exploiter d'autres surfaces moins planes mais le résultat est plus fantaisiste... Technologiquement, le système repose sur une puce DLP (Digital Light Projector) ou LED (Light Emitting Diode) qui projette, depuis un objectif positionné derrière l'écran, la source de lumière nécessaire à la vidéoprojection. Parallèlement, pour assurer l'audio, des hauts-parleurs stéréo se chargent du son. L'avantage de la DLP ou de la LED est qu'elle consomme et chauffe moins qu'une lampe classique de vidéoprojection. Mais passons au test des fonctions "camescope", communes aux deux modèles PJ320 et CX320.
Un des points qui frappe en premier lorsqu'on ausculte le HDR-PJ320 est l'optique car celle-ci arbore à la fois un zoom x30 (discret, sur l'objectif) et x55 (ostensible). Le zoom est capable d'une bonne lenteur, et sait aussi se montrer assez rapide. On retrouve le zoom sur l'écran, ce qui évite dans certains cas de déstabiliser le HDR-PJ320.
Ce zoom à "double détente" nécessite quelques explications : le zoom x30, à l'amplitude déjà conséquente (un zoom standard culmine à x10 ou x12) correspond au zoom obtenu lorsque le stabilisateur est en position standard ou Off. Le zoom x55, dit "zoom étendu", est une option optiquement moins bonne, qui se combine obligatoirement avec le mode de stabilisation dit "Active". Ce mode de stabilisation permet de limiter grandement les soubresauts lorsqu'on filme en marchant ou qu'on descend un escalier. Le souci est qu'il n'est pas possible de combiner à la fois le stabilisateur activé et de rester en zoom x30, ce qui éviterait de zoomer à x55 "pour rien". Or en pratique, on oublie souvent que le stabilisateur est en mode Active : on pâtit alors de la qualité bien moins bonne du zoom x55.
Moins discutable est le grand-angle du HDR-PJ320 qui s'avère excellent avec un angle de champ de 26,8 mm. Aucun fabricant de camescope conventionnel ne fait aussi bien. Cela économise l'achat d'un grand-angle. Ce grand-angle combiné cette fois au stabilisateur "Activé" procure une belle sensation de fluidité.
Ensuite, l'écran. De diagonale 3 pouces, l'afficheur correspond à une dimension standard pour un camescope de ce prix et de ces dimensions. La résolution est toutefois plus faible que sur le Panasonic HC-V720 par exemple, situé dans la même gamme. En plein soleil, ne cherchez pas à effectuer un réglage quelconque car le faible contraste de l'écran associé à l'absence de viseur, empêche toute visibilité de réglage dans le menu. Au mieux, on perçoit qu'on enregistre. Il faudra vous abriter dans un endroit à l'ombre si vous souhaitez effectuer des réglages.
Cet éternel problème de visée des camescopes sans viseur est d'autant plus dommage que le HDR-PJ320 hérite des fonctionnalités intéressantes des grands frères comme le mode "mon Bouton" qui permet d'affecter à 3 boutons-menus accessibles 3 fonctions de votre choix parmi toutes celles du camescope ! Je vous conseille par exemple d'affecter le débrayage du stabilisateur, le mode Low Lux et le réglage de la luminosité sur la zone touchée. Mais au risque de se répéter, le Menu est presque invisible quand la luminosité extérieure est trop forte. On peut aussi tenter de jouer du SpotFocus qui est un système intéressant de suivi de la mise au point ou de l'exposition d'un sujet sur écran.
Le HDR-PJ320 bénéficie des deux modes Progressifs en Full HD (25p et surtout 50p) aux côtés du mode 50i entrelacé. Le mode 50p répond à un débit de 28 Mbits/s comme sur les modèles Sony hauts de gamme. En soi, la qualité est la même. L'autonomie d'enregistrement atteint en 50p 2H30 avec une carte mémoire de 32 Go. En 24 Mbits/s, on atteint 3 heures.
Le HDR-PJ320 tourne autour de 263 grammes au complet et le CX320 plafonne à 229 grammes. C'est extrêmement léger et pas sans conséquence sur la stabilité car plus un camescope est léger, moins il est stable malgré la moindre fatigue de l'avant-bras. Pour gagner du poids, vous pouvez envisager de remplacer la batterie d'origine par la Batterie Sony NP-FV100.
Cela améliorera la stabilité naturelle du camescope. Au repos, le pouce droit, quand il ne déclenche pas, s'appuie sur la batterie. Le déclencheur est réactif, pas ou peu d'erreurs de déclenchement.
La modeste batterie 7,0 W/h Sony NP-FV50 (1030 mAh) livrée en standard, tient malgré tout 70 minutes réelles avec le HDR-PJ320. C'est plus que la moyenne des camescopes grands-publics. Attention, avec le HDR-CX320, cette autonomie chute à 45 minutes. Dans les deux cas, on peut se procurer la Batterie Sony NP-FV100.
Elle offre une autonomie de 325 à 355 minutes réelles en HD (sur écran). On peut aussi recharger la batterie via le petit cordon USB solidaire du camescope qui se loge dans la poignée-dragonne. Si l'on recharge avec ce câble USB, la charge nécessite 280 minutes avec la NP-FV50 et 1000 (!) minutes avec une NP-FV100.
En ouvrant l'écran, par défaut, le HDR-PJ320 s'allume.
Les automatismes du Sony HDR-PJ320 sont globalement satisfaisants. Seule l'exposition est sujette à critique. La Mise au point / Mesure Spot que nous apprécions, a été maintenue : elle permet de fixer la mise au point auto et l'expo (la Mesure) sur une zone déterminée en appuyant sur la zone correspondante à l'écran.
Pas de fonction avancé sur le HDR-PJ320, c'est-à-dire pas de réglage du Gain ni de Bouton Nightshot ni de réglage audio ni de GPS.
Même s'il est discret, puisque le passage au mode Photo n'existe que par le Menu, le mode Photo dépannera ceux qui, faute d'APN, souhaiteraient cumuler vidéo et photo d'un clic sur le bouton Photo. On peut obtenir des vues fixes en 3:2 ou 4:3. Ainsi à gauche, photo de 9 Mp (3984 x 2240 pixels) et à droite 6,7 Mp (2992 x 2240 pixels). On peut aussi capturer des vues fixes pendant l'enregistrement vidéo (mode Dual Record).
La luminosité maximale correspond à 3 lux : c'est très peu mais ne vous y trompez pas : cette vitesse est obtenue au 1/25s et non au 1/50. De plus, avec le petit capteur 1/5,8, Sony ne peut pas faire de miracle. Malgré tout, le mode Low Lux, qui vise justement à abaisser la vitesse d'obturation en cas d'insuffisance de lumière, est pratique dans bien des situations. Pas autant que la mini-lampe intégrée des grands frères de la marque, cela va de soi... Et pas de griffe, donc pas de fixation de torche possible.
En 2013, la compatibilité du HDR-PJ320 est garantie avec tous les logiciels de montage sous Windows ou Mac, y compris le 1080 / 50p. Au pire, des outils de conversion existent pour quelques euros. Le HDR-PJ320 intègre aussi l'application logicielle PlayMemories qui s'est grandement perfectionnée et permet de gérer toutes les opérations de base (importation, gestion, édition, exportation). Toutefois PlayMemories ne dispose pas du formidable potentiel d'un logiciel de montage.
On retrouve la connectique spécifique à Sony depuis la gamme 2012 : à savoir un cordon mâle USB solidaire du camescope, une prise mini-HDMI, une prise micro HDMI Projector In, une multi / micro connecteur USB (sur le flanc droit), enfin une prise mini-jack pour microphone. L'USB est une sortie simple, pas une entrée/sortie. Outre le cordon USB, le câble pour raccordement du Projecteur à une source externe est fourni (c'est un HDMI), ainsi que le raccord femelle du cordon solidaire du camescope, couvrant ainsi les principaux besoins. En revanche pas de câble "AV" classique : Sony l'a supprimé. Le fabricant rejoint la détestable politique Apple de proposer en option (VMC-15MR2, 20 €) un câble qui devrait figurer dans la check-list de base.
Le HDR-PJ320 n'émet pas de bruit parasite trop fort en provenance du moteur du zoom. Mais dans une atmosphère très silencieuse, il est parfois audible.
L'accès aux fonctions de Lecture est classique depuis l'écran ou une touche du flanc gauche. malgré la taille de l'écran, On effleure facilement du doigt les vignettes représentant les scènes enregistrées.
Signalons enfin un "détail" sur lequel on s'attarde rarement : la notice. Celle-ci est proposée sur papier mais s'avère incomplète. Par exemple, vous n'y trouverez aucune indication concernant les durées d'enregistrement selon la qualité choisie. De nombreux détails de fonctions parfois importantes passeront aussi à la trappe. Pour consulter la notice complète, pas de CD, mais à l'heure de la dématérialisation, il faut aller chercher le i-Manual sur le site Sony (sony.fr, rubrique Assistance puis saisir la référence du camescope). Là vous aurez tout. La dématérialisation a toutefois son revers car pourquoi dans ce cas accompagner le camescope de toutes les notices européennes, y compris celles en Finlandais ou en Danois ? Les impératifs de la logistique sans doute... ?
Pour assurer la vidéoprojection, l'écran doit rester ouvert, l'objectif (du projecteur) étant "derrière" l'écran. Action sur la touche bleue Projector. Un écran intermédiaire d'explication, puis l'écran du camescope passe au noir, tandis que l'image projetée apparaît sur le support choisi. C'est vraiment convivial !
A partir de cette étape, toute autre fonction de lecture est interdite. Trois touches régissent le maniement de la vidéoprojection : elles demandent un peu d'habitude car elles sont un peu "contre nature". Ainsi, la mise au point manuelle (pas d'Autofocus) s'opère sur le dessus de l'écran. On la règle une seule fois tant que la distance ne change pas.
Les deux autres touches de vidéoprojection sont le Zoom et la touche Photo : on se déplace avec la première afin de sélectionner (en bleu), on valide la sélection avec la seconde. Et on visionne. Cela demande un peu de dextérité au début mais on s'y fait vite. On peut projeter durant 1 heure et demie avec la batterie fournie.
La résolution de sortie est de 60 pouces, soit 640x360 pixels ("nHD"). La distance de projection à laquelle le camescope doit se situer est de 50 cm au minimum, 5 mètres au maximum. L'autonomie est de 90 minutes avec la batterie fournie.
La luminosité du vidéoprojecteur est donnée pour 13 lumens pour une résolution de 640x360 pixels, c'est une qualité moindre que sur les modèles hauts de gamme de Sony mais à titre de comparaison, les premiers picoprojecteurs Sony tournaient plutôt autour de 10 lumens. Globalement, le picoprojecteur de 2013 reste satisfaisant pour un usage de loisirs, mais justement pas pour un usage "averti".
Nouveauté 2013, via la prise mini-HDMI "Projector In" du camescope, il est possible de projeter un document provenant d'un ordinateur portable par exemple. Cette fonctionnalité étend les facultés de la picoprojection et prend le contrepied du reproche que l'on formulait à l'encontre des anciens camescopes "PJ" qui projetaient seulement les images qu'ils avaient filmées.
L'obscurité maximale est une des conditions d'une "bonne" vidéoprojection, car la luminosité est bien moins forte avec une LED qu'avec une lampe halogène. Sinon, un truc : rapprochez le camescope du support de projection pour augmenter la luminosité.
Sur le plan sonore, le HDR-PJ320 est équipé d'un ampli. Le rendu sonore est suffisant, mais la fréquence générale des hauts-parleurs est plutôt "nasillarde".
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